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résistant et haut-fonctionnaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean, Marie, Albert Mairey, né le à Dijon et mort le à Montbard, est un militant socialiste, résistant, compagnon de la Libération et haut fonctionnaire français.
Préfet de la Gironde | |
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Préfet de la Seine-Maritime | |
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Préfet de la Côte-d'Or | |
Préfet |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Pseudonymes |
Fontenay, Montfort, Montigny, Labiche |
Nationalité | |
Formation |
Lycée général et technologique Carnot de Dijon Université de Bourgogne Université de Strasbourg (d) |
Activités |
Parti politique | |
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Conflit | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives nationales (19920266/67)[1] Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 385445) |
Il est le fils d’Alphonse Mairey, professeur agrégé d’histoire et de géographie au lycée de Dijon, coauteur de manuels scolaires, et militant socialiste. Alphonse Mairey est tué pendant la Première Guerre mondiale sur le front de Champagne en [2],[3].
La mère de Jean Mairey, Marie-Anne Cernesson, épouse en secondes noces Robert Delavignette en 1931[4].
Jean Mairey étudie au lycée Carnot de Dijon et à la faculté de lettres de Dijon, puis à celle de Strasbourg. Comme son père, il devient professeur agrégé d'histoire et de géographie[5]. En 1933, il commence sa carrière de professeur à Épinal, puis enseigne au lycée Carnot de Dijon à partir de 1936[3],[4].
Le , à Barr, il épouse Geneviève Schmidt[3]. Il a deux fils, François et André[4].
Il milite au sein de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). À partir de 1936, il écrit de nombreux articles dans le Socialiste côte-d’orien. D’abord partisan de la non-ingérence dans la guerre d'Espagne, il se prononce pour l'intervention dans un article du . Il fait partie du courant de gauche Bataille socialiste au sein de la SFIO. Il est hostile aux accords de Munich et les attaque dans une série d'articles de presse[3].
Après l'armistice, il est démobilisé avec le grade d'aspirant. À son retour à la vie civile, compte tenu de son militantisme d'avant-guerre, les autorités de Vichy l'empêchent de retrouver son poste à Dijon. Grâce à l'appui de l'Inspecteur général Jules Isaac, qui sera révoqué en vertu du statut discriminatoire des Juifs pris par le régime de Vichy, il est affecté au lycée du Parc à Lyon à partir du [2],[4].
Jean Mairey s'engage rapidement dans la Résistance. Il participe aux réunions autour du groupe « Esprit » d'Emmanuel Mounier, qui seront à l'origine de la création de plusieurs mouvements et organisations de résistance auxquels il adhère. Avec son collègue du lycée du Parc, Georges Bidault, il assure la rédaction de plusieurs journaux clandestins. De mai à , le journal Combat, organe du mouvement du même nom, est rédigé à son domicile. C'est chez lui aussi qu'est préparé l'appel du 14 juillet 1942 qui entraîne des manifestations de masse, en particulier à Lyon[2],[4].
Il participe en tant que responsable à l'organisation du NAP, « Noyautage des administrations publiques »[2],[4],[6].
Avec Pierre-Henri Teitgen, il s'occupe de l'échelon régional du Comité général d'Études (CGE), un groupe d’experts chargé au nom du Général de Gaulle de préparer les mesures immédiates à prendre dès la libération du territoire. Avec Auguste Pinton, il continue de réaliser la même mission pour les Mouvements unis de Résistance (MUR)[2],[4].
En , pour échapper à la Gestapo, qui le recherche activement, il se fait muter au lycée Hoche à Versailles et enseigne à son annexe de Saint-Cloud[2].
Mais, au début du printemps 1944, toujours activement recherché, il doit se faire oublier. Il s'installe alors en Côte d'Or où il se consacre au NAP dans la région Bourgogne et participe à la mise en place des Comités départementaux de Libération (CDL). Il est l'adjoint de Jean Bouhey, nommé, par la France Libre, Commissaire de la République pour la Bourgogne et la Franche-Comté[2].
Le mois d', Jean Bouhey est grièvement blessé et ne peut plus assurer ses fonctions. Jean Mairey est désigné pour le remplacer et devient commissaire par intérim. Le , il est gravement blessé au crâne dans un accident de la circulation à Paris. Bien qu'il lui soit préconisé un repos complet, il prend ses fonctions, le , à Dijon au lendemain de la libération de la ville[2].
Le , la fonction de Commissaire de la République est supprimée et il devient, le , préfet de Seine-inférieure à Rouen[2].
Le , Pierre Mendès-France le nomme Directeur général de la Sûreté nationale. Dans ses rapports, il dénonce les « dérives » des forces de l'ordre en Algérie[2],[3],[5].
Le , il devient Secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Le , il est nommé Inspecteur Général de l'Administration en Mission Extraordinaire (IGAME) de la région Aquitaine à Bordeaux. Le , avec le retour au pouvoir du Général de Gaulle, il reprend son poste de Secrétaire général du ministère de l'Intérieur[2],[3],[5].
Le général de Gaulle le charge de l'organisation du voyage en France de Nikita Khrouchtchev, du 23 mars au [2],[7].
De 1961 à 1964, il est président-directeur général (PDG) de la société Avenir-Publicité. Puis il reprend son métier d'enseignant dans les lycées Buffon puis Charlemagne à Paris. Il prend sa retraite en 1972[2],[3],[5].
À partir de 1963, Jean Mairey est membre du conseil de l'Ordre de la Libération[2],[3],[5].
D' à , il occupe les fonctions de Président de la Société d'Entraide des Compagnons de la Libération (SECL) dont il est le cofondateur[2],[3],[5].
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