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politicien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Goudoux, né le à Monceaux-sur-Dordogne (Corrèze) et mort le à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), est un homme politique français.
Jean Goudoux | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (13 ans et 29 jours) |
|
Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Corrèze |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Conseiller général de la Corrèze | |
– (6 ans) |
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Circonscription | Canton de Brive-la-Gaillarde |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Monceaux-sur-Dordogne |
Date de décès | (à 53 ans) |
Lieu de décès | Brive-la-Gaillarde |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
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Issu d'une famille paysanne modeste, Jean Goudoux travaille comme ouvrier dans le bâtiment à Aurillac, puis à partir de 1929 à Brive[1].
En 1933, il adhère au Parti communiste, et devient rapidement responsable des Jeunesses communistes locales, avant d'accéder au poste de secrétaire de la section du Brive du parti en 1936.
Cette même année, il porte les couleurs du Parti communiste lors des élections législatives, dans la circonscription de Brive Sud, mais n'est pas élu.
Il s'éloigne des responsabilités politiques lorsque, adhérent à la CGTU dès 1928, il est élu en 1938 secrétaire du syndicat du bâtiment de Brive après la réunification syndicale, puis secrétaire de l'Union départementale CGT de Corrèze l'année suivante.
Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté pour ses activités politiques en , et condamné à cinq ans de prison. Déporté en Algérie en , il est libéré le après le débarquement en Afrique du Nord, et s'enrôle dans l'armée d'Afrique en .
Après son retour en France, il devient secrétaire de la fédération communiste de Corrèze dès 1945 et est élu au conseil général de la Corrèze, dans le canton de Brive-Sud, ainsi qu'au conseil municipal de Brive.
Placé en deuxième position sur la liste du PCF pour l'élection de la première assemblée constituante en novembre 1945, il est élu député, et réélu en juin et novembre 1946, dans la même configuration.
En 1950, il abandonne la direction fédérale du parti.
L'année suivante, il mène la liste communiste, qui obtient 37,6 % des voix en Corrèze, et est de nouveau réélu.
À l'assemblée, il se consacre surtout à la défense des intérêts de son département, intervenant pour l'indemnisation des victimes des crues de la Corrèze en 1950 et 1953, prenant la défense du renforcement de la ligne Paris-Aurillac-Béziers, ou de l'aménagement des barrages d'Uzerche et Hautefage[1].
Candidat malheureux aux législatives de 1958, il se présente vainement à celle de 1962, mais se consacre principalement à ses mandats locaux, qu'il occupe jusqu'à sa mort prématurée, à l'âge de 53 ans, en 1963.
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