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résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Jean Gouailhardou[1] (parfois orthographié par erreur Gouillardou[2]) ou Jacques (son nom de résistance)[3], né le à La Garenne-Colombes et mort exécuté par l'occupant allemand, le à Villeneuve dans l'Ain, est un militaire[2] et résistant français.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Jean Gouailhardou |
Noms de naissance |
Jean-Paul Gouailhardou, Paul Jean Gouailhardou |
Nationalité |
Membre de | |
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Conflit | |
Distinctions |
Il est le fils de Pierre Gouailhardou (employé aux chemins de fer) et de Paulette Rebrasser[4], Jean Gouailhardou est adopté par la nation en mars 1929[4]. Avant la Seconde Guerre mondiale, il travaille en Égypte dans le commerce[4]. Il se marie en février 1933 avec Raymonde Henrequelle avec qui il a trois enfants[4].
En 1939 il est mobilisé. Il tente après l'armistice d'entrer en contact avec Charles de Gaulle. Il organise depuis Caluire-et-Cuire un certain nombre d'actions de résistance[4].
En 1942, il est officiellement sous-officier au camp de Sathonay[2],[5]. A contre-cœur, il se voit dans l'obligation de livrer aux militaires allemands les armes qui s'y trouvent. Il travaille ensuite au service du rapatriement des prisonniers malades, ce qui lui permettra d'obtenir de faux-papiers pour les résistants[2],[4].
Il devient chef du secteur IV de l'Armée secrète (maquis du camp Didier)[5]. Il appartient également au réseau de renseignement Jove, à partir de janvier 1943[4].
Arrêté en [6], il est détenu à la prison Montluc, où il est torturé ; il est fusillé le à Villeneuve (Ain)[4] parmi 19 autres résistants, dont un seul rescapé, Jacques Thoinet[7].
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