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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean François Bonaventure Fleury, né le à Vasteville et mort le à Gréville, est un écrivain régionaliste, littérateur et pédagogue français.
Professeur d'université (d) Université d'État de Saint-Pétersbourg | |
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Né dans une famille modeste de la Manche, il obtient une bourse pour ses études à Cherbourg (aujourd'hui Cherbourg-en-Cotentin). Grand érudit, il se constitue une grande bibliothèque et, en autodidacte, apprend les langues étrangères.
Il est professeur et rédacteur au Journal de Cherbourg entre et . À cette époque, il entre à la Société nationale académique de Cherbourg et publie un guide touristique sur Cherbourg, avec Hippolyte Vallée, et un ouvrage recensant des Traditions populaires des environs de Cherbourg.
Devenu professeur à Paris, entre et , il écrit dans divers périodiques, dont La Démocratie pacifique, Le Journal des mères et des enfants et l’Encyclopédie du XIXe siècle.
Il part ensuite, en , à Saint-Pétersbourg, en Russie, d’abord comme gouverneur, puis, à partir de , comme professeur de français et de littérature française, à l’école de Droit du 5e collège de Saint-Pétersbourg. Il enseigna également la littérature, l’histoire et la géographie dans plusieurs établissements pour jeunes filles et lycées de la ville. En , il remporte le concours de lecteur en langue et littérature française à l’université impériale de Russie, poste qu’il occupe durant 20 ans. Il publie de nombreux ouvrages largement diffusés, sur la langue et la grammaire françaises, et sur les littératures russe et française.
En parallèle, il rédige, à partir de , des critiques théâtrales dans le Journal de Saint-Pétersbourg, il devient correspondant du Figaro, de la Revue internationale et de la Revue universelle. Il publie également dans Les Mémoires de la Société de linguistique et la Revue pédagogique.
Il garde ses attaches normandes, publiant trois ouvrages sur le patrimoine culturel du Cotentin, et plus spécifiquement de la Hague : Traditions populaires des environs de Cherbourg (), Essai sur le patois de la Hague () et Littérature orale de Basse-Normandie (1889), régulièrement réédité.
En , il reçoit le prix Archon-Despérouses[1].
Rentré en France en , il meurt deux ans plus tard chez sa femme, à Gréville, où il est enterré. Sur sa tombe, on peut lire un de ses poèmes :
Que l’ombre y soit touffue et que l’herbe y gazonne,
Que le pinson y chante et la mouche y bourdonne,
Qu’on entende les cris des oiseaux querelleurs.
Loin des prés odorants, loin des coteaux fertiles,
J’ai vécu de longs jours exilé dans les villes,
Laissez moi m’endormir au doux parfum des fleurs
Il est le père de l’écrivaine Henry Gréville.
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