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peintre et graveur sur bois français (1879-1969) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Fernand-Trochain (né Fernand Jean Constant Trochain, signant ses œuvres Fernand-Trochain) est un artiste peintre et graveur sur bois français né le à Rueil-Malmaison et mort le à Paris 13e[1]. Postimpressionniste, on le range parmi les peintres de l'École de Murol.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Fernand Jean Constant Trochain |
Pseudonyme |
Fernand-Trochain |
Nationalité | |
Activités |
Mouvements |
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On relève autour de 1933-1934 le nom de Fernand-Trochain, aux côtés de ceux de Robert Louis Antral, France Audoul, Gaston Balande, Jehan Berjonneau, Edmond Ceria, Charles Despiau, André Hambourg, Henri Lebasque, Marthe Lebasque, Carlos-Reymond, Armand Nakache, Paul-Émile Pissarro ou Maurice Sauvayre, parmi les artistes qui, sous la présidence de Lucie Caradek, se sont constitués en une association nommée le Groupe moderne et exposant à la galerie Georges Petit (12, rue Godot-de-Mauroy) et à la galerie Dru (11, rue Montaigne). Après son accrochage de 1933 en cette seconde galerie où « il reçoit l'honneur mérité d'une présentation de toiles exceptionnelle »[2], celui de 1934 y est encore remarqué : « les œuvres de Fernand-Trochain illuminent à elles seules les expositions les plus sombres. Ici, c'est un moissonneur qui s'attaque à un immense champ de blé dominant un ravissant et verdoyant paysage. Une autre toile nous présente une villa entourée d'arbres dans une atmosphère lumineuse sous un ciel bleu moutonné de blanc. Grandes œuvres dignes du beau peintre qui les a signées »[3].
Lors de sa visite du Salon d'automne de 1933, Michel Florisoone remarque ainsi pour sa part Jean Fernand-Trcochain, avec Maurice Asselin, Gaston Balande, Victor Charreton, Tristan Klingsor, Robert Lotiron, Paul-Émile Pissarro, Raymond Renefer, René Seyssaud, Henri Vergé-Sarrat et Jules Zingg, au sein de « l'immuable phalange des paysagistes amoureux des frondaisons et des rivières »[4]. De fait, outre des scènes d'intérieur, des nus et des natures mortes, on doit surtout à l'artiste des paysages et des scènes de la vie rurale qui énoncent ses villégiatures dans Paris - il est installé au 4, rue Camille-Tahan dans le 18e arrondissement[5] - (Paris en hiver) et ses environs (Les barques à Nogent-sur-Marne), dans le Vexin français (Boury-en-Vexin, Vauréal), dans le département de l'Eure (Dangu et Étrépagny), en Bretagne, à La Rochelle, dans le sud de la France (les paysages de rochers de la Corrèze, la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi, les châteaux du Lot, l'Ermitage Saint-Ferréol de Céret, le Pont du Gard, Les Baux-de-Provence, la chapelle Saint-François-de-Paule de Bormes-les-Mimosas, les villages de montagne sous la neige), ainsi qu'en Espagne[6],[7].
Léon Rosenthal évoque en Fernand-Trochain un artiste qui doit aux impressionnistes « le goût pour les harmonies claires, le ton vibrant, la fraîcheur des tons spontanés. Mais son tempérament ne l'inclinait pas au lyrisme et son instinct lui commandait de discipliner sa sensibilité »[7].
Deux ventes aux enchères ont dispersé l'atelier de Jean Fernand-Trochain à l'Hôtel Drouot à Paris, la première le par le ministère de Claude Robert[8], la seconde le par le ministère de Rémy Le Fur[9].
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