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footballeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Combot, né le à Saint-Pol-de-Léon et mort le à Landivisiau[1], est un footballeur français. Défenseur replacé au poste d'attaquant au cours de sa carrière, il a principalement évolué chez les professionnels au Stade rennais, avant de voir sa carrière brisée par une grave blessure au genou.
Jean Combot | ||
Biographie | ||
---|---|---|
Nationalité | Français | |
Naissance | Saint-Pol-de-Léon (France) |
|
Décès | (à 92 ans) Landivisiau (France) |
|
Taille | 1,77 m (5′ 10″) | |
Période pro. | 1946 – 1955 | |
Poste | Défenseur puis Attaquant | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1946 | -ES Kreisker | |
Parcours senior1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1947-1948 | ES Kreisker | |
1946-1947 | Stade rennais UC | 1 (0) |
1948-1953 | Stade rennais UC | 59 (19) |
1953-1955 | Toulouse FC | 3 (0) |
Après 1960 | ES Kreisker | |
Parcours entraîneur | ||
Années | Équipe | Stats |
Après 1960 | ES Kreisker | |
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. |
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Né à Saint-Pol-de-Léon, dans le Finistère, le Jean Combot est issu d'une famille de footballeurs, son frère aîné Henri ayant également été professionnel. Comme son frère, il débute au football à l'ES Kreisker, l'un des deux clubs de Saint-Pol-de-Léon. Sportif, il pratique également l'athlétisme, et notamment le saut en longueur, tutoyant le record de Bretagne de la spécialité[2], et dispose par ailleurs d'un physique massif[3].
En 1946, il rejoint son frère Henri au Stade rennais, mais il ne joue que très peu, disputant un seul match, en attaque, le contre le Stade français (défaite rennaise un but à zéro)[4]. Le temps de la saison 1947-1948, il retourne à Saint-Pol-de-Léon et l'ES Kreisker, puis revient un an plus tard à Rennes, mais en choisissant de garder le statut amateur pour éviter d'être transféré[2]. Peu aligné par François Pleyer au début de la saison 1948-1949, il gagne finalement sa place en défense[5]. Un statut qu'il confirme la saison suivante, assurant également quelques piges au milieu de terrain[6].
Pour la saison 1950-1951, Pleyer décide de le positionner au poste d'avant-centre, associé à l'international français Jean Grumellon. Lors des trois premières journées de championnat, l'attaque rennaise impressionne, marquant six buts à l'AS Saint-Étienne, à l'OGC Nice, puis au Toulouse FC, Combot inscrivant six des dix-huit buts, dont un triplé face à Saint-Étienne. Le Saint-Politain inscrit un total de treize buts en l'espace de quatorze rencontres durant ce début de championnat, aidé par sa frappe de balle puissante et précise[3],[7]. Cette affirmation au poste d'attaquant prend fin brutalement, le , dans un choc très violent avec René Pleimelding, défenseur du FC Nancy. Combot est victime d'une entorse du genou droit, compliquée d'un arrachement des ligaments latéraux et croisés[2]. Un acte pour lequel Pleimelding, qualifié de « boucher » par la presse, n'est pas sanctionné par l'arbitre du match[8].
Gravement touché, Jean Combot doit subir quatre interventions chirurgicales, mais ne retrouve jamais l'intégralité de ses capacités physiques[2]. Avec le Stade rennais, il ne dispute qu'une seule rencontre entre son accident et son départ en 1953, le contre Le Havre AC[7],[9]. Espérant toujours pouvoir rejouer au football[10], il finit par quitter Rennes pour rejoindre le Toulouse FC, son président Jean-Marie Puntis croyant encore en ses qualités[11]. Ironie du sort, il y retrouve Pleimelding, qui y joue depuis l'année précédente[12]. Lors de la saison 1953-1954, Jean Combot joue plusieurs matchs avec l'équipe réserve, même si son genou enfle après chaque rencontre[13], mais il réussit tout de même à jouer quatre matchs avec les professionnels durant l'année[14].
Mettant un terme à sa carrière professionnelle en 1954, Jean Combot décide de se consacrer au métier d'horticulteur, mais il ne s'éloigne pas définitivement du football. En 1960, il retourne à l'ES Kreisker, dans un rôle d'entraîneur-joueur puis de dirigeant[2]. Il lance ainsi la carrière de l'attaquant Louis Floch[11] et est l'un des initiateurs de la fusion de l'ES Kreisker avec le Stade léonard, qui donne naissance en 1967 au Stade Léonard Kreisker[7],[15].
Il est le grand-père maternel d'un autre footballeur professionnel, Pierre-Yves Hamel, né en 1994, passé comme lui sous les couleurs du Stade rennais[16].
Le tableau suivant récapitule les statistiques de Jean Combot durant sa carrière professionnelle[7],[14].
Saison | Club | Championnat | Coupe(s) nationale(s) | Total | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division | M. | M. | M. | |||||
1946 - 1947 | Stade rennais | D1 | 1 | 0 | 1 | |||
1948 - 1949 | Stade rennais | D1 | 12 | 3 | 15 | |||
1949 - 1950 | Stade rennais | D1 | 27 | 2 | 29 | |||
1950 - 1951 | Stade rennais | D1 | 14 | 0 | 14 | |||
1951 - 1952 | Stade rennais | D1 | 1 | 0 | 1 | |||
1952 - 1953 | Stade rennais | D1 | 0 | 0 | 0 | |||
1953 - 1954 | Toulouse FC | D1 | 3 | 1 | 4 | |||
Total sur la carrière | 19 | 0 | 19 |
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