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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Babin-Chevaye, né le à Nantes (Loire-Inférieure) et mort le à Sainte-Anne-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine), est un industriel et un homme politique français.
Sénateur de la Loire-Atlantique | |
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Président Tribunal de commerce de Nantes (d) |
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Famille Babin-Chevaye (d) |
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Propriétaire de |
Château de Launay Bazouin (d) |
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Membre de |
Les Babin sont une famille de la bourgeoisie industrielle et négociante nantaise[1], originaire de Saint-Étienne-de-Montluc et ayant donné des représentants dans l'administration municipale nantaise au XVIIe siècle. Son grand-père paternel, François-Benjamin Babin (1779-1848), est un propriétaire, membre du conseil municipal de Nantes dans les années 1820-1830 ; il épouse Camille-René Chevaye (1793-1831). Son grand-père maternel est négociant à Toulouse. Le père de Jean, Louis Babin-Chevaye (1824-1887) est directeur des Ateliers et Chantiers de la Loire, président de la Chambre de commerce de Nantes, député entre 1871 et 1876 ; sa mère est Marie-Catherine-Céline Roques (1835-1905). En 1869, Louis Babin obtient l'autorisation de transformer son nom en Babin-Chevaye, patronyme qu'il transmet à ses enfants[2].
En 1888, Jean Marie Camille Emmanuel Babin-Chevaye épouse Henriette Bureau (1864-1955), fille de l'industriel Léon Bureau et de Marie Lallié (1841-1915), sœur d'Alfred Lallié (député de 1871 à 1876). Ils ont cinq enfants : Marcelle (1889-1969), épouse de l'avocat Ambroise Robet ; Agnès (1891-1974), épouse de Louis Roy ; Jean-Baptiste (1893-mort pour la France le à Paissy) ; Anne (1896-1982) et Yves (1899-1987), officier, marié à Mlle Robineau-Bourgneuf[2].
Jean Babin-Chevaye est élève au lycée de Nantes[3], puis, une fois bachelier, il prépare les concours de l'École polytechnique et de l'École centrale dans l'institut Émile-Martin à Paris. Admis à l'École centrale en 1883, il obtient le diplôme d'« ingénieur des Arts et Manufactures » (spécialité : ingénieur mécanicien) en 1886[2],[4],[5]. Durant ses études parisiennes, il a sur place pour correspondant son grand-oncle Édouard Bureau. Ce dernier est le gendre d'Adolphe Decroix, qui est alors conseiller général du canton de Ligné, et qui devient sénateur de la Loire-Inférieure en [2].
En 1887, il devient ingénieur aux Ateliers et Chantiers de la Loire fondés par son père en 1881. Puis il crée à Nantes, avec ses frères, la société Babin-Chevaye frères, qui devient, en 1908-1909, la Nantaise de Fonderie, dont il est président et administrateur[2]. Cette entreprise est devenue en 1968 les Fonderies de l'Atlantique[4],[5] (Jardin des Fonderies).
Il est fondateur et président du conseil d'administration du Crédit nantais, directeur de la Société générale d'armement et de la Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur. Il est aussi administrateur des Chantiers Dubigeon, des Ateliers et Chantiers de la Loire, de la Compagnie nationale du Cameroun et de plusieurs autres sociétés[2].
Il fut, comme son père, président du tribunal de commerce de Nantes[6]. Il fonda plusieurs œuvres sociales, dont l'école industrielle pour les apprentis de la construction navale et de la métallurgie et la Société de secours mutuels du Chapeau-Rouge[2].
En 1920, alors âgé de 67 ans, il se présente sous l'étiquette de l'« Union nationale » à l'élection sénatoriale. Le , il est élu par les grands électeurs de la Loire-Inférieure, par 664 voix sur 966, et réélu consécutivement le par 610 voix sur 976. En 1932, le nouveau scrutin lui permet de conserver son siège. À son décès, il est encore en cours de mandat[2]. Siégeant à droite, il est membre de la Commission de l'organisation judiciaire, de la Commission d'initiative parlementaire et de la Commission de l'administration générale, départementale et communale, et se prononce à la tribune notamment sur les questions maritimes portuaires
Il est élu secrétaire du Sénat le , et conserve ce poste jusqu'à sa mort[2],[7].
Il meurt le à Sainte-Anne-sur-Vilaine. Le , ses funérailles se déroulent dans la basilique Saint-Nicolas, et il est enterré dans le cimetière Miséricorde, à Nantes[2],[8].
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