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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Pierre Kelche, né le à Mâcon (France), est un militaire français. Général d'armée, il est chef d'état-major des armées du au , puis grand chancelier de la Légion d'honneur du au .
Grand chancelier de la Légion d'honneur | |
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Chef d'état-major des armées | |
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Major général des armées | |
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Chef du cabinet militaire du Premier ministre | |
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Militaire |
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Jean-Pierre Kelche intègre en 1961 l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, au sein de la 148ème promotion[1] Bir Hakeim (1961-1963). Ensuite, il choisit l’infanterie de marine et poursuit sa formation à l’école d’application de l’infanterie à Saint-Maixent.
Il commence sa carrière comme chef de section au 23e régiment d'infanterie de marine de Maisons-Laffitte dès 1964 puis au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de 1965 à 1967. Ensuite il est nommé chef de peloton amphibie au 5e régiment interarmes d'outre-mer de Côte d'Ivoire avant de devenir en 1968 chef de section d'élèves à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr.
Après avoir suivi le cours de l'école d'état-major, il prend les fonctions de commandement de compagnie au 5e régiment interarmes d'outre-mer de Djibouti en 1971. De retour en métropole, en 1973, il est affecté comme rédacteur à la section études du monde occidental au bureau renseignement relations internationales de l’état-major de l'armée de terre.
De 1976 à 1977, il est stagiaire de l’École supérieure de guerre[2] Il quitte ensuite de nouveau la métropole pour devenir chef du bureau instruction et officier supérieur adjoint à l'état-major du général commandant supérieur des forces armées aux Antilles-Guyane en Martinique. Il devient alors tour à tour, commandant en second du régiment de marche du Tchad à Montlhéry de 1981 à 1983, officier traitant à la cellule doctrine, puis à la cellule coordination du bureau études de l'état-major de l'armée de terre de 1983 à 1985, commandant du 5e régiment interarmes d'outre-mer de 1985 à 1987 puis adjoint tactique au bureau études de l'état-major de l'armée de terre. Il en prend d'ailleurs la direction en 1990.
Nommé général de brigade le , il devient adjoint au commandant la 5e division blindée de Landau avant de devenir chef de la division « plans, programmes, évaluation » à l'état-major des armées entre 1992 et 1995. Il est promu général de division le [3]. Il est ensuite chef du cabinet militaire du Premier ministre du [4] au [5].
Le , il est promu général de corps d'armée[6]. Jean-Pierre Kelche est ensuite nommé major général des armées le [7]. Ce poste le conduit notamment à diriger la « revue des programmes d'armement, tentative de remise en ordre des commandes de l'État en matière de défense »[8].
Jean-Pierre Kelche est nommé chef d'état-major des armées le , et élevé au rang et appellation de général d'armée à la même date[9],[8],[10]. Il succède au général d'armée aérienne Jean-Philippe Douin.
En tant que chef d'état-major, il dirige notamment les opérations Trident (Kosovo, 1999-2000), Héraclès (Afghanistan, 2001-2002) et Épidote (Afghanistan, commencée en 2002)[8]. En parallèle, il poursuit la conduite de la professionnalisation des armées à la suite de la fin du service militaire en France[8]. Il doit également prendre en charge les conséquences des manifestations des gendarmes en décembre 2001[8].
Le 14 juillet 2002, il est au côté de Jacques Chirac dans le VLRA présidentiel lorsque Maxime Brunerie tente d'assassiner le président[11].
Il fait ses adieux aux armes le , dans la cour de l'hôtel des Invalides, au cours d'une cérémonie présidée par le président Jacques Chirac[8],[12]. Il quitte ses fonctions de chef d'état-major des armées le même jour. Son successeur est le général d'armée Henri Bentégeat.
Le , Jean-Pierre Kelche est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur[13]. À ce titre, il présente le grand collier de la Légion d'honneur à Nicolas Sarkozy lors de son investiture, le [14]. Le général d'armée Jean-Louis Georgelin lui succède le [15].
Le général d'armée Jean-Pierre Kelche est le fils du Colonel André Kelche[16], résistant[17], mort en 1999. Pendant la Seconde Guerre mondiale, André Kelche a appartenu au réseau de résistance Reims, qui, fin 1943, sera contrôlé par le réseau Gallia, après un accord entre le Bureau central de renseignement et d’action (BCRA), à Londres, et la Sûreté belge. Titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la croix de guerre belge et de la médaille de la Résistance, le colonel (en retraite) Kelche était chevalier de la Légion d’honneur.
Le général d'armée Jean-Pierre Kelche est marié et père de deux enfants[2].
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