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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Pierre-Hugues, premier baron de Cambacérès, né le à Montpellier dans l'Hérault et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il est le frère de Jean-Jacques Régis de Cambacérès.
Jean-Pierre-Hugues de Cambacérès | |
Naissance | Montpellier, Hérault |
---|---|
Décès | (à 47 ans) Ancien 3e arrondissement de Paris |
Origine | France |
Allégeance | République française Empire français Royaume de France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1793 – 1824 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Famille | Famille de Cambacérès |
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Cavalier le , dans le 14e régiment de chasseurs à cheval, il fait les campagnes de 1793 à l'an III aux armées des Alpes et des Pyrénées. Il assiste au siège et à la bataille de Figuières, où il a un cheval tué sous lui et reçoit un coup de sabre sur la tête. Il participe aux sièges de Nice, de Lyon, de Toulon et de Bellegarde avant d'être nommé sous-lieutenant au 23e régiment de chasseurs à cheval le 16 pluviôse an III (). Il rejoint ce corps à l'armée de l'Ouest, se trouve au combat de Pontivy et sert de l'an IV à l'an VII aux armées du Nord et de Sambre-et-Meuse. Il se fait remarquer au combat de Nassau, où une balle le frappe à l'épaule, ainsi qu'aux batailles de Neuwied, de Zurich et à la prise de Schaffhouse. Dans cette dernière affaire, une balle le blesse dans la cuisse et il perd un cheval tué sous lui.
Lieutenant le 14 fructidor () puis capitaine le 27 frimaire an VIII (), Cambacérès est envoyé à l'armée du Rhin le 2 germinal suivant en qualité d'adjoint à l'état-major général. Il prend part aux batailles de Stockach et de Moesskirch, le 13 et le 15 floréal (). Blessé à Moesskirch d'un coup de sabre à l'avant-bras droit, il est promu au grade de chef d'escadron le 7 vendémiaire an IX () et donne de nouvelles preuves de valeur dans la journée du 10 frimaire et à celle du 12, lors de la bataille de Hohenlinden, à la tête d'un escadron du 23e de chasseurs qu'il a rejoint. Il reçoit dans cette dernière bataille un coup de sabre à la lèvre supérieure. Nommé adjudant-commandant le 9 nivôse an XI (), il passe le 12 vendémiaire an XII () à la division de cavalerie rassemblée au camp de Saint-Omer. Membre puis officier de la Légion d'honneur les 15 pluviôse et 25 prairial an XII (), il est attaché dans le mois de vendémiaire an XIV au 4e corps de la Grande Armée, avec lequel il fait en Allemagne et en Prusse les campagnes de l'an XIV à .
Général de brigade le , Cambacérès est employé le au 6e corps et passe au 1er corps en . Il fait la campagne de Pologne et part pour l'Espagne en 1808. À cette époque, Napoléon Ier le crée baron de l'Empire. Le , il prend le commandement d'un département de la 26e division militaire à Mayence. Nommé le au commandement d'une brigade du 1er corps de cavalerie de la Grande Armée, il est employé le au grand quartier-général. Il prend ensuite le le commandement du département d'Indre-et-Loire, qu'il quitte le pour celui de l'Aveyron. Placé en non-activité le , il est fait chevalier de Saint-Louis le , avant d'être compris comme disponible le , dans le cadre de l'état-major général de l'armée. Il est admis à la retraite le et meurt à Paris le . Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (40e division)[1].
Jean-Pierre-Hugues Cambacérès naquit dans une famille de magistrats appartenant à la vieille noblesse de robe de la ville. Fils de Jean-Antoine de Cambacérès ( - Montpellier - - Bedarrides), conseiller à la Cour des aides de Montpellier, maire de cette ville, et de sa maîtresse Jeanne Dittry, son père, veuf, s'était remarié avec cette dernière, le , afin de régulariser la situation des deux enfants nés de cette union.
Jean-Pierre-Hugues épouse, le , Anne Marie Joséphine Philippine Karsch. Ensemble, ils ont :
Figure | Blasonnement |
Armes du baron Cambacérès et de l'Empire.
D'or au dextrochère au naturel, paré de gueules, rebrassé d'hermines, mouvant de sénestre, tenant les tables de la loi de sable, accompagné de trois lozanges de même, cantonné à dextre en chef d'un chevron de gueules accompagné de trois rosettes de même, et à sénestre du quartier de baron sorti de l'armée.[3],[4] |
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