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auteur belge de bande dessinée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Philippe Stassen, né le à Liège, est un auteur de bande dessinée belge. Plusieurs de ses œuvres s'inspirent de ses voyages en Afrique.
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Jean-Philippe Stassen naît le à Liège[1],[2]. Il n'a que 16 ans lorsqu'il réalise son premier travail rémunéré : une histoire sur l'immigration marocaine, commanditée par une association d'extrême gauche panarabe laïque[3]. Sa scolarité se déroule bien alors qu'il n'aime pas l'école mais selon ses dires, il est un élève qui faisait la fierté de ses grands-oncles curés[3].
Dans sa jeunesse, Stassen traverse de nombreux pays, comme le Mali, l'Algérie, le Sénégal, le Burkina Faso et le Maroc, ce qui se traduit dans ses œuvres[4],[2]. Il exerce comme cuisinier, roadie, affichiste[2]. À partir de 1985, il collabore avec L'Écho des Savanes[4].
Collaborant d'abord avec Denis Lapière qui signe les scénarios de ses premiers albums : Bahamas (1988), Bullwhite (1989)[5], le diptyque Le Bar du vieux Français[6] en 1992-1993 (Alph'Art coup de cœur à Angoulême)[4], il devient un auteur complet à partir de Louis le Portugais (1998) et Thérèse (1999), suivis en 2000 par Déogratias (Prix René Goscinny du meilleur scénario et Prix France Info), ayant pour cadre le Rwanda avant et juste après le génocide de 1994[7], et, dans son sillage, Les Enfants[8], en 2004, également situé au Rwanda[4],[3].
Quelques chroniques sur la région des Grands Lacs, qu'il connaît bien, sont parues en 2002 en un recueil titré Pawa, Chroniques des Monts de la Lune (éd. Delcourt). Il illustre avec Sylvain Venayre deux textes de Joseph Conrad, publiés en 2006 chez Futuropolis : Un avant-poste du progrès et Au Cœur des ténèbres[9]; en parallèle, il illustre Nous avons tué le chien teigneux sur un texte de Luis Bernardo Honwana[2]. En 2008, pour La Revue dessinée, il signe Les Visiteurs de Gibraltar[2] ; il élabore aussi des reportages dans la revue XXI.
Sur un scénario de Sylvain Venayre, il signe une adaptation de L'Île au trésor en 2012 chez Futuropolis[10]. En solo, il réalise I Comb Jesus et autres reportages africains, publié en 2014[11].
En 2015, Stassen s'associe, par ses dessins, à Guillaume Herbaut (photos) et Vadimsky (vidéo) pour un récit de voyage : Ukraine : d'ouest en est. Il s'agit d'un trajet de 5000 kilomètres en voiture du au [12]. La chronique, publiée sous forme de blog hébergé sur le site du quotidien français Le Monde, fait ensuite l'objet d'expositions.
Dans l'ouvrage collectif France Info, 30 ans d'actualités (Futuropolis, 2017), l'artiste signe un récit sur le Génocide des Tutsi du Rwanda[13].
Le critique Patrick Gaumer voit en lui « l'un des artistes les plus essentiels de sa génération » et dont les œuvres sont franchement engagées[2].
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