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écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Luc Seigle, né le et mort le à Caen[1],[2], est un écrivain, scénariste, dialoguiste et dramaturge français.
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Jean-Luc Simon Seigle |
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Jean-Luc Seigle commence sa carrière de dramaturge dans les années 1980, et de scénariste pour des films et téléfilms, dans les années 1990.
Il est cofondateur de la revue Synopsis[3] en 1998[4] – revue trimestrielle autour des scénarios et scénaristes – , avec Laurent Delmas, le producteur Laurent Daniélou, et le directeur littéraire de Flammarion Patrice Hoffmann. La revue connaît un énorme succès dès son premier numéro, épuisé en quelques jours[5]. Les numéros suivants, au nombre d'impressions multiplié, auront pourtant le même problème d'épuisement des tirages[5]. La revue Synopsis, démarrée à l'automne 1998, paraîtra jusqu'au n° 36, à l'été 2005[6].
Il publie son premier roman en 2001 La Nuit dépeuplée, qui traite de l' « l'inceste[7] ».
En 2003, son ouvrage Le Sacre de l'enfant mort s'intéresse au peintre Jacques-Louis David[8].
Il scénarise la mini saga de l'été 2006 Laura diffusée sur M6, et il coécrit avec Pascale Chouffot l'histoire de cette série, sous le titre Laura ou l'Énigme des vingt-deux lames.
Son roman En vieillissant les hommes pleurent, est publié en 2012. Pour Christine Ferniot dans le magazine L'Express, « Le roman de Jean-Luc Seigle est une tragédie murmurée, l'histoire d'une fin annoncée, d'un héritage impossible[9]. ». Pour France Info : « Réflexion sur la France perdue de l'après-guerre, la modernité et l'entrée dans la société de consommation, ce roman plein d'humanisme jette un regard aigu sur les années 60, théâtre d'un des grands bouleversements du siècle dernier[10] ». Selon François Busnel dans L'Express, « il y a de l'indicible, enfoui au cœur de ce roman gigogne. [...] Jean-Luc Seigle signe un hymne à la vie qui porte les couleurs du désespoir. Avec pudeur, il met des mots sur les silences, conscient, sans doute, que les mutismes de l'Histoire tuent plus sûrement que les balles ennemies[11]. ». L'ouvrage est lauréat la même année du Grand prix RTL-Lire[10], et du Prix Octave-Mirbeau l'année suivante[12].
Il écrit un essai autour de l’œuvre de Charles Péguy en 2014 sous le titre Le cheval Péguy : un mystère.
En est publié son ouvrage Je vous écris dans le noir qui s'intéresse à Pauline Dubuisson[13], au centre d'une affaire criminelle des années 1950. Raphaëlle Leyris écrit dans son avis critique dans le journal Le Monde : Pauline Dubuisson, « celle qui avait été jugée, en 1950, pour le meurtre de son fiancé, qui avait refusé de l’épouser après avoir appris qu’elle avait été tondue à la Libération, alors qu’elle n’avait pas 18 ans ; ce meurtre avait entraîné le suicide du père de la jeune femme. C’est donc une version possible de la vérité de Pauline qui est livrée au fil de ces pages, écrites par Jean-Luc Seigle avec une capacité d’empathie étonnante, une grande simplicité pour dire l’absolue solitude d’une femme, et « le sadisme du destin »[13] ». Fabienne Pascaud, dans le magazine Télérama écrit : « Jean-Luc Seigle a choisi de faire du sombre fait divers un fascinant récit à la première personne et s'y glisse magistralement dans la peau de son héroïne » et qu'il « sait exprimer le féminin avec une empathie troublante[14]. » François Busnel écrit dans son avis critique dans L'Express : « Pour parler de son nouveau et superbe roman, Jean-Luc Seigle prononce deux noms. Patrick Modiano et Jim Harrison. Chez le premier, il a découvert ce personnage énigmatique, Pauline Dubuisson, condamnée à mort pour le meurtre de son amant puis graciée, et héroïne de son livre. Chez le second, il a trouvé l'audace de se glisser dans la peau d'une jeune fille de 16 ans et demi, amoureuse, livrée à la vindicte populaire. Le résultat est une claque monumentale : la beauté et la violence mêlées en un lien inextricable[15]. ». L'ouvrage reçoit plusieurs prix[16],[17],[18], dont le Grand prix des lectrices de Elle 2016, catégorie roman[19].
Il publie une pièce de théâtre autour de la journaliste et auteure américaine Dorothy Parker en 2016 Excusez-moi pour la poussière : le testament joyeux de Dorothy Parker. La pièce est créée la même année[20].
Femme à la mobylette est publié en 2017. Pour Libération, « Reine se trouve en perdition, sans emploi avec ses trois enfants (...). Elle dégote une mobylette qui va lui permettre d'aller travailler, et même de rencontrer Jorgen. Elle a l'étoffe d'une héroïne, Reine, mais aussi de vierge martyre quand elle se retrouve rattrapée par le réel. Un tendre portrait de femme[21] ». Pour le magazine L'Express, le roman est « un magnifique drame social romantique[22] ». Selon Télérama, l'auteur « réactive ici un genre qu’ont magnifié Hugo et Zola ; insuffle du beau, du sentiment, du romanesque dans ce qui pourrait n’être qu’un tragique fait divers. (..) Jean-Luc Seigle (...) sait à merveille communier avec ces âmes tiraillées entre rêve et épouvante, violence et tendresse, détresse et abandon[23] ».
Il meurt en mars 2020, à l'âge de 64 ans, « des suites d'un arrêt cardiaque[1] » selon son éditeur, les éditions Flammarion, qui précise qu' « il travaillait (...) à un projet littéraire autobiographique[1]. »
Le premier tome de sa trilogie autobiographique inachevée La Beauté des femmes[24] est publié de façon posthume, un an après son décès, en mars 2021, sous le titre L’enfant travesti[25]. L'ouvrage « le découvre sous l’influence de ses mère, grand-mère et arrière-grand-mère[26]. » Il se déroule en Auvergne, à Vic-le-Comte[27], durant les années 1960[24], et l'auteur « y raconte à la première personne le désarroi d’un garçonnet de 5 ans, Jean, qu’une mère trop jeune, volage et coquette, s’obstine à habiller et coiffer en fille[24] », selon Télérama. Pour le journal Libération, « L’Enfant travesti alterne les flash-back, l’époque de la Grande Guerre et la rencontre de ses grands-parents, et son ressenti de gamin (...), aimé et malmené[27] ».
Ainsi qu'une vingtaine d'autres en collaboration.
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