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homme d'affaires français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Luc Petithuguenin, né le à Besançon, est un chef d'entreprise français, propriétaire et fondateur de Paprec Group.
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Diplômé de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) en 1979, Jean-Luc Petithuguenin rejoint, à la sortie de l’école, une entreprise spécialiste des marquages routiers, la SAR. Contrôleur de gestion puis directeur financier, il en devient directeur général en 1984. Il la développe pour en faire le leader français du marquage au sol[1]. En 1990, il entre à la Générale des eaux comme chargé de mission puis devient directeur général des branches recyclage et nettoyage industriel[2],[3].
En 1994, il quitte le groupe et les 15 000 salariés de la branche recyclage et nettoiement industriel. Il reprend la société Paprec, qui est alors une petite entreprise de recyclage de papiers-cartons à La Courneuve[4],[5]. Pour financer ce rachat, il convainc son employeur de lui prêter la moitié de l’argent[6],[7]. Selon France Info, ce rachat est financé par des sociétés luxembourgeoises détenues par des sociétés offshore au Panama et aux Îles Vierges britanniques[8].
Composée de 45 personnes, elle réalise un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros.
Dès 2000, il réunit à son capital le Crédit agricole et la Société générale[9]. En 2005, Banexi, Caisse des Dépôts, le fonds d'investissement Demeter et Banque populaire rejoignent l'entrepreneur au capital de Paprec. En 2007, il parvient à convaincre le PDG de LVMH, Bernard Arnault, de rejoindre le capital de son entreprise[10] tout comme la banque Rothschild ainsi que le fond Quilvest.
En 2010, la société comprend 3 500 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 750 millions d'euros[11]. En 2012, Jean-Luc Petithuguenin réalise son 4e tour de table avec Arkea, Bpifrance[12],Société Générale, BNPP et CMCIC[10]. En une vingtaine d'années, il transforme la PME et en fait le premier groupe indépendant français de recyclage et le numéro 3 de la gestion globale des déchets[13], avec 1,5 milliard d'euros de chiffre d’affaires et 8 000 salariés en 2017[14].
En 2020, il devient président par intérim[15] de Federec, la fédération professionnelle des entreprises du recyclage. Il est également président-fondateur[16] du groupe Hélios, spécialisé dans la signalisation et le marquage routier. En 2022, à l'occasion de son 5e tour de table, Vauban Infrastructure Partners, société de gestion française à l’empreinte européenne spécialisée dans les investissements d’infrastructures en fonds propres ainsi que le groupe Crédit Agricole rejoignent Jean-Luc Petithuguenin et son groupe. Bpifrance, BNPP et Arkea confirment de leur côté leur engagement comme actionnaires du groupe[10],[17],[11]. En 2022, la société emploie 12 500 salariés pour un chiffre d'affaires de 2,2 milliard d'euros[17],[18]et vise 5 milliards d'ici 10 ans[19].
Il est père de quatre enfants[20]. En juin 2022, Jean-Luc Petithuguenin doit quitter la présidence du groupe après avoir été placé sous contrôle judiciaire. Son fils aîné Sébastien, devient de ce fait, PDG de l’entreprise[21].
En 2021, une équipe de journaliste de France Info qui enquête sur le groupe Paprec, découvre que ce dernier figure dans les Pandora Papers. Interrogé à ce sujet, Jean-Luc Petithuguenin indique qu'il ne peut en expliquer la raison[8].
En novembre 2021, dans un épisode de l'émission Cash Investigation — diffusée sur France 2 — intitulé « Déchets : la grande illusion », la présentatrice Elise Lucet revient sur cette affaire des Pandora Papers, sur l'absence de dépôt de comptes annuels de manière régulière, ainsi que sur des montages financiers opaques, sans que le dirigeant ne puisse en expliciter les causes[22].
En 2020, débute une enquête pour favoritisme, corruption, prise illégale d'intérêts et entente illicite[23], qui donne lieu à des perquisitions au siège de Paprec. Jean-Luc Petithuguenin est placé en garde à vue et entendu le . en même temps que Philippe Marini — ancien sénateur de l'Oise — dans une affaire de corruption liée à l'attribution d'un contrat public d'une valeur de 36 millions d'euros, visant la construction d'un centre de tri de déchets à Compiègne. À sa demande[24], afin d'avoir accès au dossier judiciaire, le dirigeant est ensuite mis en examen et placé sous contrôle judiciaire par un juge d'instruction le [25].
Mis en examen pour corruption, favoritisme et entente illicite, Jean-Luc Petithuguenin se défend de toute pratique illégale[26]. À la suite de cette affaire, il laisse désormais la présidence du groupe à son fils ainé, Sébastien Petithuguenin[27].
Passionné d’opéra, Jean-Luc Petithuguenin est mécène principal du ballet de l’Opéra de Paris[28].
Féru de voile, il soutient également de nombreux skippers[29].
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