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parasitologue et zoologiste français (1955-) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Lou Justine (1955-) est un parasitologiste et zoologiste français, Professeur au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, spécialiste des parasites de poissons et des Plathelminthes terrestres invasifs[1].
Naissance |
Saint Quentin ( France) |
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Nationalité | Français |
Domaines | Parasitologie, Zoologie |
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Institutions | Muséum national d'histoire naturelle |
Diplôme | Thèse d'État |
Directeur de thèse | Louis Euzet, Xavier Mattei |
Renommé pour | Parasites de poissons, Plathelminthes invasifs terrestres |
Site | isyeb.mnhn.fr/fr/annuaire/jean-lou-justine-1665, |
Jean-Lou Justine a été étudiant à l'Université de Nice (1972-1976), puis à l'École normale supérieure de Saint-Cloud (agrégation de sciences naturelles en 1977) puis enfin à l'Université de Montpellier. Il a passé sa thèse de troisième cycle en 1981 [2] et sa thèse d'État en 1985 [3], toutes deux à l'Université de Montpellier, sous la direction de Xavier Mattei et Louis Euzet. De 1978 à 1985, il a été assistant puis maître-assistant à l'Université de Dakar au Sénégal. Il est ensuite entré au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) à Paris en 1985, dans le laboratoire dirigé à l'époque par le Professeur Alain Chabaud. Il est membre du MNHN depuis cette date, et Professeur depuis 1995, mais a passé plusieurs années (2003-2011) à Nouméa en Nouvelle-Calédonie.
Jean-Lou Justine est le curateur des collections de vers parasites au Muséum national d'histoire naturelle [1],[4] et, depuis 2013, Directeur-adjoint de l'Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité [1], qui est l'une des plus grosses UMR du MNHN [5].
Il est membre du Comité Éditorial de l'EASIN (European Alien Species Information Network), une structure qui s'intéresse aux espèces invasives au niveau européen, depuis 2015 [6] et Rédacteur-en-Chef de la revue scientifique Parasite depuis 2012 [7].
Jean-Lou Justine a travaillé dans plusieurs domaines scientifiques au cours de sa carrière. Ses premiers travaux et ses thèses concernaient l'ultrastructure des spermatozoïdes des Plathelminthes parasites et leur intérêt pour la phylogénie [2],[3]. Il a ensuite travaillé sur la systématique des nématodes, monogènes et autres parasites de poissons, en particulier ceux des poissons des récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie [8],[9],[10],[11].
Jean-Lou Justine a publié plus de 250 articles depuis 1981 [12],[13] et décrit plus de cent espèces nouvelles [14], qui sont toutes des parasites appartenant aux groupes des Nématodes, Monogènes, Digènes, Cestodes et Crustacés.
À partir de 2013, Jean-Lou Justine a abordé un autre domaine de recherche avec les Plathelminthes invasifs terrestres, comme Platydemus manokwari ou Bipalium kewense. Les articles issus de cette recherche [15],[16],[17],[18],[19] ont eu un certain impact dans les médias, dont les radios françaises [20], les télévisions et les journaux [21],[22],[23],[24] et aussi les journaux aux États-Unis [25] Royaume-Uni [26], et autres pays [27].
Jean-Lou Justine a été le Rédacteur-en-Chef des Mémoires du Muséum National d’Histoire Naturelle, de 1992 à 1998 et de Zoosystema de 1998 à 2003 [28]; ces deux revues scientifiques sont publiées par le Muséum national d'histoire naturelle. Depuis 2013, il est Rédacteur-en-Chef de la revue scientifique de parasitologie Parasite [7], publiée par la Société Française de Parasitologie. Il est aussi membre du Comité de Rédaction de plusieurs journaux de parasitologie, dont Helminthologia[29], Acta Parasitologica[30], et Folia Parasitologica[31], et un des nombreux "Academic Editors" du méga-journal PeerJ[32]. Il a aussi été le coordinateur de plusieurs livres, sur les spermatozoïdes [33], l'ultrastructure des Plathelminthes [34], la faune des mers profondes [35] et d'un volume du congrès international sur les Plathelminthes [36].
Quelques noms de taxons ont été créés en l'honneur de Jean-Lou Justine; la plupart sont des parasites. Le genre Justinema R’kha & Durette-Desset, 1991[37], appartient aux nématodes trichostrongylidés. La liste des espèces comprend Philometra justinei Moravec, Ternengo & Levron, 2006[38], un nématode, Hurleytrematoides justinei McNamara & Cribb, 2009 [39] et Lepotrema justinei Bray, Cutmore & Cribb, 2018[40], deux digènes, et Anuretes justinei Venmathi Maran, Ohtsuka & Boxshall, 2008 [41], un copépode parasite. Parmi les Monogènes, Cichlidogyrus jeanloujustinei Rahmouni, Vanhove & Šimková, 2017 [42] et quatre espèces du genre Pseudorhabdosynochus: Pseudorhabdosynochus justinei Zeng & Yang, 2007 [43], P. enitsuji Neifar & Euzet, 2007 [44] (une anagramme de justinei), P. jeanloui Knoff, Cohen, Cárdenas, Cárdenas-Callirgos & Gomes, 2015[45], et P. justinella Kritsky, Bakenhaster & Adams, 2015[46]. Par contre, Solenofilomorpha justinei Nilsson, Wallberg & Jondelius 2011[47], un Acoele, n'est pas un parasite.
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