Loading AI tools
exploitant de salle de cinéma français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Jacques Schpoliansky, né le à Nice et mort le à Colombes[1],[2], est un exploitant de cinéma français, propriétaire du cinéma Le Balzac à Paris.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Distinctions |
---|
Il fait ses études aux lycées Albert-Sorel de Honfleur et Janson-de-Sailly de Paris, mais ne peut passer son bac à cause d'un accident qui le laisse alité en 1965 pendant un an.
Lui-même est issu d'une « famille de propriétaires de salles de cinéma. Il (son grand-père) ouvre le Balzac, son premier cinéma, en 1935. Quatre ans plus tard, il inaugure le Triomphe, sur l’avenue des Champs-Élysées. Puis il ouvre le Latin, situé boulevard Saint-Michel et enfin l’Auto, ce cinéma était au sein du palais Berlitz sur les grands boulevards. La guerre a interrompu les activités familiales : après la fuite dans le sud de la France, il n’a pu récupérer que le Triomphe et le Balzac[3]. »
Il entame sa carrière dans le cinéma en entrant en 1971 à l'Union générale cinématographique (UGC) comme assistant de Marcel Richard, directeur de l'exploitation et de la programmation (1964-1970), et animateur de plusieurs salles d'art et essai à travers la France et en milieu universitaire à Rouen, Lille et Grenoble. En 1969, il prend la direction de trois cinémas de Tours (le Majestic, le Palace, le Cyrano)[3].
Il travaille ensuite avec le producteur Serge Silberman et comme régisseur adjoint de production sur les films La Course du lièvre à travers les champs de René Clément et Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel[3].
En 1973, à la mort de son père, Michel Schpoliansky, qui avait revendu deux ans plus tôt le Triomphe[3], il devient PDG du cinéma familial, fondé par son grand-père en 1935, Le Balzac. « La situation est critique lorsque je reprends le cinéma: il possède une salle unique et pas de films. Quatre puissants circuits exercent alors une concurrence farouche face au petit acteur que je suis: Gaumont, Pathé, UGC et le réseau Parafrance, aujourd’hui disparu. Mon premier souci fut de faire bouger les choses au Balzac. À l’ère des multisalles, il possédait une salle unique et un hall immense de 200 m2, à la magnifique décoration Art-Déco. Mais en ces années-là, le maintenir en mono-salle assurait sa fermeture inéluctable. J’y ai donc ouvert en 1974-75, grâce aux travaux d’un astucieux architecte, deux salles supplémentaires occupant une partie de l’ancien hall et l’ancien bureau de mon grand-père[3]. »
En 1980, il obtient le label Art et Essai et confie la direction à Frédéric Mitterrand pour 4 ans. Après avoir laissé son établissement en gérance, il reprend les commandes du complexe lourdement endetté en 1984, confie la programmation à Jean Hernandez, dirigeant d’Océan Films, et décide de présenter les films en début de séance.
Il a exercé plusieurs fonctions dans le milieu du cinéma d'auteur : administrateur du Festival cinématographique international de Paris et de la Quinzaine des réalisateurs (1976-79), Président de l'Association des cinémas indépendants parisiens (1992), Trésorier de l'Association des écrans Nord Sud.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.