Jean-François Izoard
personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-François Izoard, né à Embrun (province du Dauphiné, actuel département des Hautes-Alpes), le , mort dans la même ville le [1] est un homme politique de la Révolution française.
| Jean-François Izoard | |
| Fonctions | |
|---|---|
| député des Hautes-Alpes | |
| – (5 ans, 3 mois et 28 jours) |
|
| Biographie | |
| Nom de naissance | Jean-François, Auguste, Izoard |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Embrun, France |
| Date de décès | (à 74 ans) |
| Lieu de décès | Embrun, France |
| Nationalité |  France Française
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| Profession | Avocat, procureur-syndic du district d'Embrun |
| Liste des députés des Hautes-Alpes | |
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Son père Jean-Baptiste Izoard est conseiller procureur du roi au bailliage d'Embrun. Jean-François Izoard est avocat, inspecteur du Trésor public et procureur-syndic de sa ville natale.
En septembre 1791, Izoard est élu suppléant, le premier sur les deux, pour le département des Hautes-Alpes à l'Assemblée nationale législative où il n'est pas appelé à siéger[2]. Il est élu député titulaire, le troisième sur cinq, à la Convention nationale en septembre 1792[3]. Au début de la session parlementaire, il est désigné commissaire aux archives aux côtés de Lepeletier de Saint-Fargeau, Henri Grégoire, Jean-Baptiste Mailhe, Jean-Bon Saint-André, Jean Duprat, Alexandre-Jean Ruault et Jean Julien « de Toulouse »[4].
Il siège dans les rangs de la Plaine. Au procès de Louis XVI, ainsi que ses quatre collègues hauts-alpins, il vote la détention et demande le sursis à l'exécution de la peine. Il demande l'ajournement sur la mise en accusation de Marat[5] et est absent lors du rétablissement de la Commission des Douze[6].
Entre pluviôse[7] et messidor an III[8] (entre février et juin 1795), Izoard est envoyé en mission dans les départements des Basses et des Hautes-Pyrénées.
Izoard est réélu député au Conseil des Cinq-Cents d'où il sort en germinal an VI (mai 1797).
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