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prélat catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Charles de Coucy (né le au château d'Écordal, mort le à Reims) est un ecclésiastique qui fut archevêque de Reims en France.
Jean-Charles de Coucy | ||||||||
Jean-Charles de Coucy. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Rethel |
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Décès | (à 77 ans) Reims |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Antonio Dugnani | |||||||
Dernier titre ou fonction | Archevêque de Reims | |||||||
Archevêque de Reims | ||||||||
– | ||||||||
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Évêque de La Rochelle | ||||||||
– / | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Aumônier de la Reine (1776-) | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
Pair de France (1822-1824) | ||||||||
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jean-Charles de Coucy est né le au château d'Écordal dans le Rethelois (Ardennes). Issu de la famille des sires de Coucy en Champagne, fils de Charles Nicolas de Coucy, seigneur de Poilcour, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et d'Anne Marie Henriette du Bois de Laubrelle, il est nommé aumônier de la Reine par brevet du . Puis il devient chanoine de Reims. Au moment où commence la Révolution, il est le grand vicaire de l'archevêque de Reims, Charles Antoine de La Roche-Aymon[1].
Nommé évêque de La Rochelle par Louis XVI le , sa nomination est confirmée par Pie VI le suivant[1]. Son siège est presque aussitôt supprimé, le , par la Constitution civile du clergé. Les diocèses sont redécoupés pour correspondre aux découpage des départements, et celui de La Rochelle s'en trouve éclaté. Ses convictions monarchistes le conduisent à s'exiler et il émigre en Espagne. En 1791 il vit une émigration difficile. Installé à Guadalajara, il organise une caisse d’entraide mutuelle entre exilés[2] et sollicite le soutien financier du haut clergé espagnol[3].
Il refuse sa démission au pape Pie VII en 1801, contribuant par ce refus à susciter le schisme de la Petite Église des Deux-Sèvres. Réfractaire à la Constitution civile du clergé, il devient également réfractaire au concordat. Une partie significative de son clergé le suit et entre en résistance. Des lettres de l'exilé, fausses ou authentiques, entretiennent le mouvement de résistance dans les paroisses. Les curés dissidents sont tour à tour chassés ou tolérés[4]. En 1803, sur un rapport de Dupin, préfet des Deux-Sèvres, Bonaparte demande au roi d'Espagne de procéder à l'arrestation de Coucy. Il est alors emprisonné[5] et ne sort qu'en 1807, sur les instances de l'abbé Émery et de l'archevêque Fesch.
Revenu en France en 1814, il affirme à ses vicaires généraux n'avoir été l'auteur d'aucune lettre depuis 1804[6]. Durant les Cent-Jours, il accompagne le roi Louis XVIII en exil à Gand. En 1816, il donne sa démission au roi de l'évêché de La Rochelle et est nommé archevêque de Reims le , en récompense de sa fidélité aux Bourbons[7].
En 1819, il désapprouve publiquement le mouvement de la Petite Église qui persiste[6].
Il est créé pair de France le . Il meurt à Reims le [1].
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