Fils d'un avocat au parlement de Bordeaux, intendant du marquis de Saint-Alvère à Montpezat-de-Quercy (Tarn-et-Garonne), procureur-syndic puis agent national du district de Belvès (Dordogne) sous la Révolution, il devient rédacteur en chef du Mémorial universelle et rédacteur de la Revue encyclopédique (1819-1825). Sous chef du contentieux de la liste civile, secrétaire de l'administration de l'Opéra-Comique (1828), ses pièces, parfois publiées sous le pseudonyme de Laqueyrie, ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes du XIXesiècle: Théâtre de la Gaîté, Théâtre de l'Opéra-Comique, Théâtre de l'Odéon, etc.
Au Musée du Louvre est exposée un médaillon en plâtre de Étienne Hippolyte Maindron, daté de 1853, le représentant[1].
La Leçon paternelle, comédie en 2 actes et en prose, avec Desessarts d'Ambreville et Jean-Edme Paccard, 1822
La Fausse Clef ou les Deux Fils, mélodrame en 3 actes, avec Frédéric Dupetit-Méré, 1823
Les Mariages écossais, vaudeville en 1 acte, 1823
Œuvres choisies de Desportes, Bertaut et Régnier, précédées de notices historiques et critiques sur ces poètes et suivies d'un vocabulaire, Firmin-Didot, 1823
Le Cousin Ratine, ou le Repas de noce, folie-vaudeville en 1 acte, mêlée de couplets, avec Hubert, 1824
La Forêt de Bondi, ou la Fausse Peur, comédie en 1 acte et en prose, 1824
Le Mulâtre et l'Africaine, mélodrame en 3 actes, à spectacle, avec Dupetit-Méré, 1824