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Jean-Baptiste Boivin, né le à Hénanbihen[1] une commune française dans le diocèse de Saint-Brieuc et mort le à Créhen. Il est un missionnaire catholique français (des missions africaines de Lyon) qui fut vicaire apostolique de Côte d'Ivoire et premier archevêque d'Abidjan.
Jean-Baptiste Boivin | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Hénanbihen |
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Ordre religieux | Société des missions africaines (SMA) | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 72 ans) Créhen |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par François Serrand | |||||||
Archevêque d'Abidjan | ||||||||
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Vicaire apostolique de Côte d'Ivoire puis d'Abidjan | ||||||||
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Évêque titulaire de Onuphis (de) | ||||||||
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Il naît dans une famille de huit enfants dont le père meurt en 1911[2]. il fait ses études primaires à l'école des frères d'Hénanbihen, puis ses études secondaires à Dinan avant d'entrer au grand séminaire de Saint-Brieuc. Il participe aux combats de la première guerre mondiale de 1914-1918, recevant la croix de guerre, puis retourne au séminaire. Jean Baptiste Boivin est ordonné prêtre diocésain le [3]. Aussitôt après il est nommé surveillant, puis enseignant de la classe de septième du collège des Cordeliers de Dinan. Il demande à entrer à la Société des missions africaines en . Il intègre le séminaire à Offemont, une commune française du département du territoire Belfort en France et prononce son serment en 1928. Sa situation familiale (mère malade et une sœur infirme) l'empêche de partir pour l'Afrique selon son désir. il est alors nommé comme enseignant à Saint-Priest.
Il part finalement pour la Côte d'Ivoire en 1933 au poste de Bouaké où il est directeur d'école. En 1936, il est curé de la paroisse de Bingerville et directeur du séminaire, puis choisi comme conseiller par le vicaire apostolique Person qui meurt le .
Alors que le P. Boivin est en congé en France, le pape Pie XII le nomme le à l'initiative de la Société des missions africaines, vicaire apostolique de la Côte d'Ivoire (alors en Afrique-Occidentale française) et évêque titulaire (in partibus) d'Onuphis (de). Il est consacré à la cathédrale de Saint-Brieuc le suivant par François Serrand, évêque de Saint-Brieuc[4]. Il arrive à Abidjan le . Sa tâche première est d'affermir le séminaire pour former un clergé autochtone[2]. Le vicariat apostolique change de nom en 1940 pour devenir vicariat apostolique d'Abidjan. Il consacre évêque Alphonse Kirmann, premier vicaire apostolique de Sassandra, aujourd'hui diocèse de Daloa.
Le vicariat apostolique d'Abidjan est érigé en archidiocèse, le [1], et il en devient donc le premier archevêque. Il démissionne le [5] pour laisser la place à une hiérarchie autochtone, en la personne de Bernard Yago (qui sera élevé plus tard au cardinalat). Le pape Jean XXIII le nomme évêque titulaire de Viminacium (de). Après vingt-cinq ans de service en Côte d'Ivoire, il se retire dans la maison de retraite des Missions africaines à Saint-Briac. En , de plus en plus malade, il est transféré dans une maison de retraite de Créhen dans les Côtes-d'Armor où il meurt en 1970. Il est inhumé au cimetière d'Hénanbihen, son village natal.
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