Après des études de dessin à Pamiers, sa ville natale, Jean-Baptiste Belloc obtient une bourse de la commune et du département pour suivre l’enseignement de l’École des beaux-arts de Paris où il est admis en 1882 dans les ateliers d'Antonin Mercié et d'Émile Thomas[1].
À partir de 1897, il effectue plusieurs séjours en Afrique du Nord où il réalise de nombreuses sculptures en Tunisie et en Algérie.
À la même époque, il travaille sur des statuettes de petit format éditées en bronze par Ferdinand Barbedienne. Certaines statuettes sont éditées par la fonderie Susse.
Il meurt à Paris en 1919 et est enterré dans le caveau familial du cimetière Saint-Jacques de Perpignan. Lors de ses funérailles, un hommage public est organisé par la ville de Perpignan et la Société des amis du musée de la ville[réf.souhaitée].
boulevard Jean Bourrat: Monument aux morts de 1870-1871, 1895. Le Comité du Monument aux morts de 1870-1871 fit appel à Jean-Baptiste Belloc pour la statue sommitale en bronze La Victoire ailée de la colonne du monument commémoratif qui, à l’origine, avait été placé au fond de la promenade des Platanes. Le catalan Joseph Ferréol Carbasse en fut l'architecte. L’œuvre fut déplacée en haut du boulevard Jean Bourrat avant la construction du palais des congrès en 1963[9].
place de Catalogne: Monument à Lazare Escarguel, 1898, fondu sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[10].
square Bir-Hakeim: Le Printemps et Bacchus, 1905[11].
square des Platanes: Temps futurs, 1897, bronze, fondu sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Le modèle en plâtre a été exposé au Salon de 1895[12].
Saillagouse: Monument à Alexandre Oliva, 1902, bronze. Le buste du sculpteur est élevé sur un obélisque en marbre blanc d’Italie reposant sur un socle en marbre rose des Pyrénées[13].
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu: Monument au général Lamoricière, 1909, bronze. Le , le conseil municipal de Constantine décide d'élever un monument à la gloire du général de Lamoricière, rendant ainsi hommage à l'une des figures les plus marquantes de la conquête de l'Algérie. Le comité obtient par souscription la somme de 65 000 francs et confie au sculpteur Jean-Baptiste Belloc la conception du monument (cinq mètres de haut. trois mètres de base, une masse de six tonnes). Il est fondu par la fonderie Derenne[14] et achevé en France en 1908. Le monument est inauguré le sur la place Lamoricière. Il est rapatrié en France en 1962 puis réérigéé à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en 1969[15].
Frédéric Émile Rider est né le à Strasbourg, où son père était pasteur. Il a été, de 1874 à 1882, directeur de l’École Alsacienne. Il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur en 1882. Il meurt le à Paris.