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entreprise japonaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La compagnie Japan Nuclear Fuel Limited (日本原燃, Nihon gennen , abrégé en JNFL) est une entreprise japonaise publique qui a pour mission de développer les technologies du cycle du combustible nucléaire dans un contexte d'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Japan Nuclear Fuel Ltd. | |
Création | sous le nom de Japan Nuclear Fuel Service Limited |
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Dates clés | , nom actuel 1er juin 2003, transfert du siège social du village de Rokkasho à la ville d'Aomori. |
Fondateurs | Gouvernement Japonais |
Personnages clés | PDG : Isami Kojima (2006) Président du bureau des directeurs: Tsunehisa Katsumata (2006) |
Forme juridique | Public |
Siège social | 4-108 Aza Okitsuke, Oaza Obuchi, Rokkasho-mura, Kamikita-gun, Aomori Japon |
Activité | Traitement du combustible usé |
Effectif | 2 139 (1er juin 2006) |
Site web | http://www.jnfl.co.jp |
Fonds propres | 240 millions de yens |
Chiffre d'affaires | 106 milliards de yens (2006) |
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Crée sous le nom de Japan Nuclear Fuel Service Limited le , elle prend son nom actuel de Japan Nuclear Fuel Industry Limited. (en abrégé JNFL) le .
En , elle s'associe à Orano (à l'époque "Areva"), Washington Group International (en) et BWX Technologies, Inc (en) dans le cadre d'une International Nuclear Recycling Alliance pour répondre aux perspectives de marché avec le département de l'Énergie des États-Unis[1]. Ce consortium signe le un contrat avec le département de l'Énergie étudier le développement aux États-Unis d'une usine de traitement des combustibles nucléaires usés et d'un réacteur nucléaire de génération avancée pour les recycler. NFL apportera son expérience acquise sur l'usine de Rokkasho Mura et mènera les études de sûreté de l'unité de traitement[2].
En 2008, la JNFL voit ses chiffres baisser pour la première fois depuis 5 ans. Le chiffre d'affaires de la société a baissé de 27,7 Md¥ (166 M€) pour arriver à 290,3Md¥ (1,7 Md€) et ses bénéfices ont chuté de 8,3Md¥ (50 M€) pour descendre à 19,6 Md¥ (117 M€). Deux raisons : l’arrêt de son usine d’enrichissement dont les centrifugeuses sont en cours de changement, et la faible quantité de combustibles usés arrivant à Rokkasho[3].[Quoi ?]
Elle est spécialisée dans le traitement des combustibles nucléaires civils usés ainsi que des programmes japonais d’enrichissement de l'uranium (activité très variable, allant de 29 tonnes d'UA en 1993 jusqu'à un pic de 197 t. en 2003), d’entreposage et de stockage des déchets radioactifs, et de fabrication de combustible MOX (autorisation accordée en pour une usine dans le village d'Aomori) (Préfecture d'Aomori) dans le nord de l'île d'Honshū.
Dans l'usine nucléaire de Rokkasho (préfecture d'Aomori), JNFL conduit depuis 2002 les essais pour la mise en service prochaine de son usine de traitement du combustible nucléaire usé japonais (六ヶ所村核燃料再処理施設, Rokkasho Kakunenryō Saishori Shisetsu) dont la construction a commencé le . Inspirée de l'usine de retraitement de la Hague et construite en partenariat entre le groupe nucléaire français Orano[4], Il y met en œuvre les technologies de traitement parmi les plus avancées dans des ateliers soumis aux contrôles de l’Agence internationale de l'énergie atomique.
L’ensemble du cycle du combustible nucléaire est ainsi regroupé sur quelques kilomètres carrés avec une usine d’enrichissement d’uranium, un centre de stockage des déchets radioactifs et cette usine de retraitement des combustibles usés.
Après de multiples retards et un coût de 20 milliards de dollars américains, le triple du budget annoncé au début du projet, l'usine devait entrer en service en octobre 2010 mais n'est en 2012 toujours pas opérationnelle. Il est prévu qu'une usine spécifique de fabrication de combustible MOX doit être construite à proximité par la JNFL[5].
Le site de 70 hectares sert actuellement au stockage de produits radioactifs.
En 2010, l'usine d'enrichissement de Rokkasho comprend 38 bâtiments sur une surface de 3 800 000 m2. Sa capacité maximale de retraitement est de 800 tonnes de plutonium ou de 8 tonnes d'uranium par an. Sa capacité quotidienne maximale est de 4,8 t de plutonium. Sa capacité de stockage est de 30 tonnes de plutonium soit 1 440 colis vitrifiés[6].
Le , Japan Nuclear Fuel Limited et Mitsubishi Heavy Industries, Ltd. (MHI) ont réalisé l’augmentation de capital d’Orano pour un montant total de 500 millions d’euros[7], conformément à des accords signés en , dans le cadre du plan de recapitalisation du groupe[8] Cette concrétisation des accords fait suite à la cession, au , du contrôle majoritaire de Framatome (anciennement New NP) par Areva SA à EDF, et à la levée des conditions réglementaires relatives à l’entrée au capital des deux investisseurs japonais[9]. Au terme de cette opération – qui elle-même suit un premier apport de 2,5 milliards d’euros, par l’Etat français, en [10]-, JNFL et MHI détiennent chacun 5 % du capital d’Orano. Le reste du capital est réparti entre l’Etat français (45,2 %), le CEA (4,8 %) et AREVA SA (40 %)[11].
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