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chimiste britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Sir James Dewar (né le à Kincardine, Fife - mort le à Londres) est un chimiste et physicien britannique.
Naissance |
Kincardine dans le Fife ( Écosse) |
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Décès |
(à 80 ans) Londres ( Angleterre) |
Nationalité | Britannique |
Institutions |
Royal Institution Université de Cambridge |
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Diplôme | Université d'Édimbourg |
Directeur de thèse | Lyon Playfair |
Renommé pour |
Invention du vase Dewar Oxygène liquide Hydrogène liquide |
Distinctions |
Membre de la Royal Society (1877) Médaille Rumford (1894) Médaille d'or de Hodgkins de la Smithsonian Institution (1899) Médaille Lavoisier de la Société chimique de France (1904) Médaille Matteucci (1906) Médaille Albert (en) (1908) Médaille Davy (1909) Médaille Copley (1916) Médaille Franklin (1919) |
Il est aujourd'hui essentiellement connu pour son invention du vase Dewar, qu'il a utilisé dans ses recherches sur la liquéfaction des gaz. Il s'est aussi beaucoup intéressé à la spectroscopie des atomes et des molécules, travaillant dans ce domaine pendant plus de 25 ans.
Son père est propriétaire d'un pub et d'un commerce de vin[1]. Benjamin d'une fratrie de six garçons, James Dewar perd ses parents à l'âge de 15 ans. Il fait ses études à l'Université d'Édimbourg dont il sort diplômé. Il y travaille alors comme assistant de Lyon Playfair, avant de partir pour Gand travailler sous la direction de Friedrich Kekulé von Stradonitz. Il est nommé professeur à l'Université de Cambridge en 1875, puis membre de la Royal Institution en 1877 dont il prend la succession en 1887 à la suite de John Tyndall[2].
Ses travaux concernent notamment les produits d'oxydation de la nicotine, la transformation de quinoléine en aniline, les constantes physiques de l'hydrogène ainsi que les effets physiologiques de la lumière. Il propose incorrectement la structure chimique du benzène de Dewar pour le benzène. En revanche, il a participé avec Guglielmo Koerner à l'identification de la structure correcte de la pyridine[3].
En 1891, il met au point un procédé de production d'oxygène liquide à l'échelle industrielle. En 1893, il développe une bouteille isotherme, le vase Dewar ou plus simplement dewar, afin d'étudier les gaz à basses températures[4]. En collaboration avec Henri Moissan, il parvient en 1897 à liquéfier le fluor et en 1898 l'hydrogène en utilisant un procédé "en cascade" fondé sur l'effet Joule-Thomson[2]. Il effectue une démonstration de son procédé à l'occasion du centenaire de la Royal Institution en 1899. En 1898, il utilise notamment ce récipient pour transporter de l'hydrogène liquide. Cette même année, il annonce sa victoire dans la course à l'obtention de l'hélium liquide, pour laquelle il est en compétition avec Heike Kamerlingh Onnes et Karol Olszewski. Cependant, son annonce est prématurée, le liquide qu'il a produit et qu'il pense être de l'hélium est en fait une impureté de ce dernier[2] (c'est finalement Onnes qui le premier obtiendra de l'hélium liquide en 1908). En 1905, il observe que le fusain refroidi permet de produire du vide, technique alors très utile pour les expériences dans le domaine de la physique atomique.
En collaboration avec Sir Frederick Augustus Abel, il a également mis au point un explosif connu sous le nom de cordite.
Un monument abrite ses cendres au columbarium de Golders Green à Londres.
James Dewar est devenu membre de la Royal Society le , et anobli en 1904. Il fut lauréat de nombreuses distinctions parmi lesquelles :
Le cratère Dewar (en) sur la face cachée de la Lune a été nommé en son honneur.
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