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Militaire français (1883-1915) et père de la Vénérable Anne de Guigné De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le comte Jacques de Guigné, né le , à Soengiei-Silcambing sur l'île de Sumatra (Indonésie), et mort pour la France le 22 juillet 1915, à Hohrod (Haut-Rhin), est un militaire et militant de l'Action française de confession catholique. Il est le père de la vénérable Anne de Guigné.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Joseph Francis Benoit Jacques de Guigné |
Nationalité | |
Formation | |
Conjoint |
Antoinette de Charette de la Contrie |
Enfant | |
Parentèle |
Marie Joseph Florent Léon Adrien Lagourgue (d) (cousin germain maternel) |
Parti politique | |
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Arme | |
Unité | |
Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions |
Jacques de Guigné est le fils de Paul de Guigné (1844-1924), zouave pontifical, fait comte romain par le pape Léon XIII[1]. Sa mère est Julie Lagourgue (1850-1909), fille du défunt maire et conseiller colonial Bernard Lagourgue (1790-1863) et de Françoise Adam de Villiers (1813-1892)[1].
Il fait son éducation au collège Saint-Joseph-de-Tivoli à Bordeaux d'où il sort avec le Prix d'honneur[2].
Il entre à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1902 et intègre la promotion du Sud-Oranais (1902-1904)[2],[3]. Par la suite, il est incorporé dans les chasseurs alpins à Chambéry avant de donner sa démission en restant officier de réserve l'année de son mariage célébré le 31 mai 1910 à Aubigny avec Antoinette de Charette de la Contrie (1886-1978)[1]. De cette union, il a quatre enfants dont Anne de Guigné (1911-1922) qui naît dans la demeure familiale, au château de La Cour, et déclarée vénérable par le pape Jean-Paul II[4]. En tant que catholique dévot, toute la famille assiste à la messe chaque dimanche dans la chapelle du château familial[5],[4]. Il a une grande influence sur l'éducation religieuse de ses enfants[3].
Après sa démission de l'armée, Jacques de Guigné s'engage au sein de l'Action française et devient président des groupes de la Haute-Savoie et de la section d'Annecy[2],[6],[7].
En parallèle de son engagement politique, il obtient une licence de droit à la faculté de droit de Grenoble en 1913[2].
Lors de la Grande Guerre, il reprend du service et se voit promu capitaine au 114e bataillon de chasseurs alpins le 16 juillet 1915[1]. Pour sa bravoure, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [8]. Il fait ses adieux à sa famille le 3 mai 1915[9]. Pendant le conflit, il est blessé une première fois à Saulcy-en-Lorraine le 30 août 1914 pour une fracture du pied[2]. Il est blessé une seconde fois à la tête de sa compagnie puis une troisième fois grièvement le 11 février 1915[2]. Il est finalement tué au champ d'honneur le 22 juillet 1915 sur la Crête du Linge[10],[11].
Son petit-fils, le général Yves de Guigné et sa famille lui rendent hommage un siècle plus tard le 22 juillet 2015[12],[13].
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