Jacques Meurgey de Tupigny
héraldiste et historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jacques Meurgey de Tupigny (né Jacques Meurgey ; parfois désigné comme «baron de Tupigny») est un archiviste et historien — en particulier héraldiste — français, né à Paris le et mort le dans la même ville.
Président Société de l'École des chartes | |
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Président Société française d'héraldique et de sigillographie | |
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Jacques Pierre Meurgey |
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Élève du lycée Henri-IV, il commence des études de droit interrompues par la Première Guerre mondiale, qu'il finit au grade de capitaine avec la croix de guerre et la Légion d'honneur[1]. Sous le régime de Vichy, il intégrera également l'ordre de la Francisque[2].
Il suit alors les cours de l'École pratique des hautes études où Max Prinet lui conseille de tenter le concours de l'École nationale des chartes, ce que fait Jacques Meurgey avec succès en . Il y rédige une thèse consacrée à l'histoire de la paroisse Saint-Jacques-la-Boucherie des origines à 1600, publiée en avec une préface de Camille Jullian[1].
Il travaille d'abord comme attaché à la direction des arts décoratifs mais quitte rapidement un poste jugé trop administratif et pas assez scientifique. Il est nommé en aux Archives nationales où il se voit confier dès le cabinet des sceaux. Il a en effet fait paraître en les Armoiries des villes et provinces de France, récompensé par un prix de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[1],[3].
En , il est nommé conservateur en chef de la section ancienne des Archives nationales, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en [1].
Il est autorisé par décret du à ajouter « de Tupigny » à son nom.
La quasi-totalité de son œuvre est consacrée à l'héraldique (ainsi que, dans une moindre mesure, à la généalogie), avec deux directions principales : l'héraldique des villes et provinces d'une part, l'ecclésiastique d'autre. Son Armorial de l'Église de France () demeure un travail solide et un outil de travail fondamental. À la Commission d'héraldique urbaine des Archives nationales, il a effectué un énorme travail qui a contribué au renouveau de l'héraldique en France, et à sa diffusion[1].
Il a donné un grand nombre d'articles, ainsi que de nombreuses conférences en France et à l'étranger, ainsi que des cours sur ses matières de prédilections à l'École des chartes.
Membre de nombreuses sociétés savantes, il a été membre du Comité des travaux historiques et scientifiques, président de la Société de l'École des chartes en -, président de la Société de l'histoire de France, et bien sûr président de la Société française d'héraldique et de sigillographie (de à , société qu'il avait fondée en )[4]. Il fut de 1946 à 1973 le principal acteur du fonctionnement de la Revue d'héraldique et de sigillographie.
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