Son ouvrage majeur est Le Monde chinois, publié en 1972 puis traduit dans de nombreuses langues. Il est aujourd'hui encore une référence pour qui s'intéresse à l'histoire de la Chine ancienne et moderne, donnant une vision complète et détaillée du néolithique à l'époque contemporaine[2].
Jacques Gernet est le fils de l'helléniste Louis Gernet.
1949: Entretiens du maître de dhyâna Chen-houei du Ho-tsö (668-760), Hanoi, EFEO (PEFEO, 31), [réimpr. 1974].
1956: Les Aspects économiques du bouddhisme dans la société chinoise du Ve au Xesiècle, Saigon, EFEO (PEFEO, 39), [réimpr. 1977; trad. chinoise, 1987 et 1994; anglaise, revue et augmentée, 1995].
1959: La Vie quotidienne en Chine à la veille de l'invasion mongole, Paris, Hachette, [réimpr. 1978, 1990; trad. anglaise, 1962; rééd. 1977 et années suivantes; hongroise, 1980; chinoise, 1982; italienne, 1983; japonaise, 1990; nouvelle trad. chinoise, 1995].
1970: Catalogue des manuscrits chinois de la Bibliothèque nationale, fonds Pelliot de Touen-houang, vol. 1, Paris, Bibliothèque nationale. Avec Wu Chi-yü.
1972: Le Monde chinois, Paris, A. Colin, [réimpr. 1980, 1990; rééd. poche en 3 tomes chez Pocket, 2006; trad. italienne, 1978; allemande, 1979; anglaise, 1982, 1982, 1983, 1985; roumaine, 1985; coréenne, 1985; espagnole, 1991; trad. chinoises, 1990 et 1995; anglaise, revue et augmentée, 1996; trad. hongroise, 2001].
Critique de l'édition française de 1972: «On ne saurait trop recommander la lecture — et la pratique — de l'ouvrage de Jacques Gernet à quiconque s'interroge sur la place de la civilisation chinoise dans l'histoire universelle. “L'objet de ce livre, rappelle l'auteur, dans son introduction, est de servir d'introduction à l'histoire du monde chinois.” C'est donc bien à une sorte de manuel que nous avons affaire, mais à un manuel qui, par l'étendue du sujet traité, la diversité des voies d'approche, la clarté de l'exposition, la richesse de la documentation et, surtout, l'importance accordée aux résultats de la recherche historique extrême-orientale, qu'elle soit chinoise ou japonaise, constitue la meilleure synthèse accessible pour le moment [en 1973] en langue française.»[5]
Critique de l'édition anglaise de 1982: (en) «When published in 1982, this translation of Professor Jacques Gernet's masterly survey of the history and culture of China was immediately welcomed by critics and readers. This revised and updated edition makes it more useful for students and for the general reader concerned with the broad sweep of China's past. Written with an elegant and flowing narrative, the essential virtue of Jacques Gernet's book is to see the history of Chinese civilization as a whole. Yet within the synthesis of the trends - social, political, religious, scientific, artistic - that make up China's past and present, the author never loses sight of the telling detail that brings history to life. A History of Chinese Civilization is illustrated by a wide range of photographs, many maps, line drawings and tables. A detailed and updated chronological table and full bibliography complement the text and the expanded index now includes Chinese characters.»[2]
1982: Chine et christianisme, action et réaction, Paris, Gallimard, [rééd. sous-titrée: La première confrontation, 1991; trad. allemande, 1984; italienne, 1984; anglaise, 1985; espagnole, 1989; chinoises, 1989 et 1991; japonaise, 1996].
1991: Tang Zhen, Écrits d'un sage encore inconnu, Paris, Gallimard.
1994: L'Intelligence de la Chine: le social et le mental, Paris, Gallimard.
2005: La Raison des choses: Essai sur la philosophie de Wang Fuzhi (1619-1692), Paris, Gallimard.
2007: Société et pensée chinoises aux XVIeetXVIIesiècles (résumés des cours du Collège de France, 1975-1992), Paris, Fayard/Collège de France.
Jacques Gernet, «Clubs, cénacles et sociétés dans la Chine des XVIeetXVIIesiècles», Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Persée, vol.130, no4, , p.676-685 (DOI10.3406/crai.1986.14438, lire en ligne)
Jacques Gernet, «L'École française d'Extrême-Orient et les études chinoises», Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Persée, vol.144, no4, , p.1501-1505 (DOI10.3406/crai.2000.16226, lire en ligne)
Jacques Gernet, «Della entrata della Compagnia di Giesù e Christianità nella Cina de Matteo Ricci (1609) et les remaniements de sa traduction latine (1615)», Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Persée, vol.147, no1, , p.61-84 (DOI10.3406/crai.2003.22540, lire en ligne)