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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Flèchemuller, pseudonyme de Jacques Muller, né le à Monaco est un peintre, sculpteur et lithographe français.
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Nom de naissance |
Jacques Muller |
Surnom |
« Flèche » |
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Après avoir vécu à Saint-Gratien (Val-d'Oise) et dans le 20e arrondissement de Paris, il se partage entre Beaulieu et New York.
Jacques Muller, « naît à Monaco par accident »[réf. nécessaire] et vit à Saint-Gratien à partir de son enfance. Il est élève à Paris pendant cinq années de l'École des arts appliqués Duperré, puis de l'École nationale supérieure des beaux-arts[1], avant de trouver un atelier situé au 5, rue des Envierges, dans le quartier de Belleville, et de s'y adonner à la peinture. Il évoque comme « un bonheur de sa jeunesse » d'être alors l'ami de Bram Van Velde qui, dit-il, « [lui] a appris une chose essentielle : une peinture est bonne lorsque vous perdez pied en la voyant »[2].
En 1970, avec un groupe d'amis étudiants des Beaux-Arts, Jacques Muller se rend à Saint-Paul-de-Vence afin d'y assister aux concerts que donne à la Fondation Maeght, peu avant sa mort à New York dans des circonstances obscures, le saxophoniste de free jazz Albert Ayler avec qui une relation sympathique se noue[3]. À la suite du vœu qui lui est formulé par Albert Ayler, en 1971 le même groupe fonde un petit cirque ambulant qui, en mémoire du musicien disparu, prend le nom d'« Albert et sa fanfare poliorcétique » (un disque intitulé La malédiction des rockers est alors enregistré[4]) et au sein duquel Jacques Muller est clown, fakir et magicien sous le surnom de « Flèche » qu'il attachera ensuite définitivement à son patronyme dans sa signature d'artiste[3]. Il rejoint un temps la compagnie de danse contemporaine de Maguy Marin au sein de laquelle il est comédien et gagman.
En 1973, Jacques Flèchemuller rencontre Jean Dubuffet qui s'intéresse à sa peinture et Alain Bourbonnais qui le soutient en l'exposant à l'Atelier Jacob[5]. En même temps que des participations à des salons parisiens et des expositions en Belgique, en Suisse, en Suède, en Allemagne et aux Pays-Bas, Jacques Flèchemuller intègre alors les artistes permanents de la galerie Jeanne Bucher et y présente sa première exposition personnelle en 1981. Il part à New York dans les années 1980 où, retrouvant Puanani, Hawaïenne rencontrée à Paris qui devient rapidement son épouse, il installe son atelier dans une église désaffectée de Pine Hill (Upstate New York) pour, en 2001, venir résider à Brooklyn, s'y partageant avec des retours réguliers en France, dans un hameau de Basse Ardèche[1].
Jacques Flèchemuller cultive le goût de l'imagerie populaire et ses sources d'inspiration sont dans les calendriers de La Poste, dans les romans-photos et les bandes dessinées, à l'instar des Pieds nickelés[6] : « je me souviens que, quand j'étais petit, ce type d'imagerie était considéré comme de très mauvais goût par mon entourage. J'ai commencé à les regarder sérieusement sur le tard. Aujourd'hui, je les aime au premier degré. Elles m'enchantent et j'ai un énorme respect pour les artistes qui les ont fabriquées, même si je prends aujourd'hui un malin plaisir à les transformer en des peintures qui disent tout le contraire »[2]. Selon Corinne Bonnet, le rire de Puanani est le critère majeur de l'artiste pour mesurer que l'œuvre tient[7].
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