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chanteur, poète De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Bertin, né le à Rennes, est un chanteur, poète et journaliste français. Chanteur « à texte », il s'est placé à contre-courant de la variété en plein développement à partir de la seconde moitié des années 1960 et des modes de promotion de cette variété : émissions de télévision, diffusion massive dans les radios, magazines s'adressant aux adolescents, etc.
Naissance |
Rennes |
---|---|
Activité principale | chanteur, poète |
Activités annexes | journaliste |
Années actives | 1967 - |
Jacques Bertin est journaliste de formation, élève de l'École supérieure de journalisme de Lille (41e promotion)[1]. Il vient à la chanson dès les années 1960, en 1966 il remporte le prix Jeunesse organisé par La Voix du Nord. Puis il chante à Paris au Théâtre populaire de la chanson[2]. Son premier album paraît en 1967[3] : il devient la même année lauréat de l'Académie Charles-Cros. Il en a publié une vingtaine depuis.
Chanteur « à texte », il a participé à des émissions telles que La fine fleur de la chanson française de Luc Bérimont et Y'a d'la chanson dans l'air de Jean-Louis Foulquier, toutes deux sur France Inter[4]. Ses chansons sont partagées entre une inspiration politique et une autre éminemment poétique. Il s'est entouré de musiciens venus du jazz d'avant-garde, Didier Levallet, Siegfried Kessler, mais dans un accompagnement qui reste sobre. Certains critiques, tel Claude Fléouter du Monde, ont estimé que ses textes prenaient trop le pas sur la musique : « Sans doute Bertin devrait-il jouer beaucoup plus avec les couleurs de la musique, ne pas se contenter de ses deux musiciens-complices, d'ailleurs excellents, au piano et à la contrebasse, et prendre un groupe pour faire épanouir, éclater sa musique et mieux souligner ses mots. »[5].
Ce journaliste de formation a également dirigé de 1989 à 2000 les pages culturelles du magazine Politis, y tenant une chronique intitulée « Malin plaisir »[6]. Il a continué de contribuer à cet hebdomadaire Politis jusqu'en 2001, avant de le quitter sur un différend politique[7].
Jacques Bertin est attaché au Québec, où il a chanté à de nombreuses reprises. Il a consacré un livre à Félix Leclerc[8]. Ce livre, Félix Leclerc, le roi heureux et un autre de ses ouvrages, Du vent, Gatine !, ont été publiés à Montréal[6]. Il a également consacré un film au poète René Guy Cadou[9], et un disque de chansons sur des poèmes de Luc Bérimont mis en musique par Reinhardt Wagner. Il est également l'auteur de poèmes.
Jacques Bertin a obtenu deux fois le Grand Prix du disque de l'Académie Charles-Cros durant sa carrière[10],[6], la première fois en 1967 pour son premier disque, Corentin, et la deuxième fois en 1983 pour le disque du concert à l'Olympia, Changement de propriétaire, paru l'année précédente, où il se fait l'interprète de grands noms de la chanson[11]. Ses chansons ont fait l'objet d'une thèse de doctorat, soutenue en à l'université Paris-XII[6],[12].
Lui-même est le fondateur du Prix Jacques-Douai[10].
Tous ces disques sont édités par la maison de disques Velen créée par Jacques Bertin.
Jacques Bertin a également effectué la transcription en chanson de la 1ère gymnopédie d'Éric Satie pour Isabelle Bonnadier[13].
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