Dans le domaine de l'histoire de l'art, des collectionneurs d'art et de la sculpture, on appelle «ivoires » les sculptures ou petits objets réalisés en ivoire ou matériaux assimilés.
L'ivoire est de moins en moins utilisé car son commerce contribue à menacer les espèces qui le produisent. Les sculptures anciennes sont néanmoins toujours collectionnées.
L'ivoire utilisé par les sculpteurs ou utilisé pour les touches de piano provenait généralement de la défense d'éléphant ou de mammouth, mais d'autres matériaux ont été utilisés, dont:
le casque osseux (il ne s'agit en fait pas véritablement d'ivoire) qui orne la tête de l'oiseau Rhinoplax vigil. Cet oiseau indonésien aujourd'hui menacé de disparition a fourni une sorte d'ivoire (nommé Hornbill ivory pour les anglophones). Ce pseudo-ivoire a été utilisé depuis le XIVesiècle en Asie, puis exporté vers l'Europe pour la joaillerie au XIXesiècle et jusqu'au début du XXesiècle où l'espèce était presque éteinte à cause de la chasse qu'on lui donnait[1],[2].
Le commerce (légal ou non) de l'ivoire a encouragé un trafic international, et une chasse et un braconnage qui ont décimé les populations d'éléphants et de rhinocéros.
Louis Eloi Bergeron (Louis-Georges-Isaac Salivet), Manuel du Tourneur ouvrage dans lequel on enseigne aux amateurs la manière d'exécuter sur le tour [...] précédé de notions élémentaires sur la connoissance des bois, la menuiserie, la forge [...], Paris, Hamelin-Bergeron, 1816.
(en) Catalogue of the Fejérváry ivories, in the museum of Joseph Mayer ..., preceded by an essay on antique ivories de Frenencz Aurelius Pulszky, Joseph Mayer, éditeur David Marples, 1856.