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épouse du prétendant orléaniste au trône de France de 1940 à 1999 Henri d’Orléans De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Isabelle d’Orléans-Bragance, née à Eu (Seine-Maritime) le et morte à Paris (16e arrondissement) le , est l'épouse d'Henri d’Orléans. Au titre d'épouse du prétendant orléaniste au trône de France, de 1940 à 1999, elle porte le titre de courtoisie de comtesse de Paris.
Titre
Épouse du prétendant orléaniste
au trône de France
–
(58 ans, 9 mois et 25 jours)
Prédécesseur | Isabelle d’Orléans |
---|---|
Successeur | Micaela Cousino |
Titulature |
Princesse d’Orléans-Bragance Dauphine de France Comtesse de Paris |
---|---|
Dynastie | Maison d’Orléans-Bragance |
Nom de naissance | Isabelle Marie Amélie Louise Victoire Thérèse Jeanne d'Orléans et Bragance |
Naissance |
Eu (France) |
Décès |
(à 91 ans) Paris (France) |
Sépulture | Chapelle royale de Dreux |
Père | Pierre d’Orléans-Bragance |
Mère | Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz |
Conjoint | Henri d’Orléans, comte de Paris |
Enfants |
Isabelle d’Orléans Henri d’Orléans Hélène d'Orléans François d’Orléans Anne d’Orléans Diane d’Orléans Michel d’Orléans Jacques d’Orléans Claude d’Orléans Chantal d’Orléans Thibaut d’Orléans |
Son état civil complet est Isabelle Marie Amélie Louise Victoire Thérèse Jeanne d'Orléans et Bragance. Elle est baptisée à Eu le . Ses parrain et marraine sont ses grands-parents paternels, Gaston d’Orléans, comte d'Eu, et Isabelle du Brésil, princesse impériale du Brésil (1846-1921).
Isabelle d’Orléans-Bragance est la fille aînée du prince Pierre d’Alcántara d’Orléans-Bragance (1875-1940) et de son épouse, née comtesse Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz (1875-1951). Elle passe une grande partie de son enfance en Normandie, au château d'Eu, en compagnie de ses parents et de ses grands-parents, soumis à la loi d'exil qui touche l'ancienne famille impériale brésilienne.
Le , elle épouse son cousin Henri d’Orléans (titré à sa majorité comte de Paris par son père Jean d'Orléans, duc de Guise). Le mariage, célébré par le cardinal Luigi Lavitrano — à l'époque archevêque de Palerme —, a pour témoins : Charles de Bourbon-Siciles (cousin germain du comte de Paris et fils de Louise d'Orléans), le duc des Pouilles, Pierre-Gaston d'Orléans-Bragance (frère de la comtesse de Paris) et le prince Adam Ludwik Czartoryski (petit-fils de Louis d'Orléans, duc de Nemours)[1].
Le comte de Paris et la comtesse de Paris sont parents de onze enfants[2] :
La descendance actuelle est de 40 petits-enfants et, à ce jour, de 118 arrière-petits-enfants.
Elle participe très activement à des voyages en province après la loi de fin d'exil de 1950[réf. nécessaire].
Comme épouse puis veuve d'Henri d'Orléans (chef de la maison d’Orléans et prétendant au trône pour les orléanistes), Isabelle d'Orléans-Bragance faisait usage des pleines armes de France accolées aux armes impériales brésiliennes (Orleans e Bragança).
Dès les années 1970, la comtesse de Paris s'installe dans un vaste appartement parisien, situé dans un immeuble du 8e arrondissement appartenant à la famille d’Orléans, séjournant régulièrement dans le pavillon Montpensier situé dans la partie privée du parc du château d'Eu.
Elle partage son temps entre sa famille, ses multiples activités mondaines et sollicitations, l’écriture et de nombreuses associations dont elle s'occupe, au premier rang desquels l’Association des amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu, dont elle était la présidente-fondatrice depuis 1985 et le prix littéraire Hugues-Capet.
Isabelle d’Orléans-Bragance publie ses mémoires, en 1978 et 1981 et des biographies historiques comme Blanche de Castille ou Marie-Amélie, reine des Français, ainsi que des ouvrages autobiographiques comme Mon bonheur d’être grand-mère (1995) et L’Album de ma vie (2002).
Morte le , Isabelle d’Orléans-Bragance est inhumée le suivant dans la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, nécropole des Orléans. Ce domaine est ouvert à la visite[3].
8. Louis d'Orléans | |||||||||||||
4. Gaston d'Orléans | |||||||||||||
9. Victoire de Saxe-Cobourg-Gotha | |||||||||||||
2. Pierre d'Orléans-Bragance | |||||||||||||
10. Pierre II du Brésil | |||||||||||||
5. Isabelle du Brésil | |||||||||||||
11. Thérèse-Christine de Bourbon-Siciles | |||||||||||||
1. Isabelle d'Orléans-Bragance | |||||||||||||
12. Johann Nepomuk II Dobrženský de Dobrženitz | |||||||||||||
6. Jean Wenceslas Dobrzensky de Dobrzenicz | |||||||||||||
13. Marie Friederike Wanczura de Rzehnicz | |||||||||||||
3. Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz | |||||||||||||
14. Josef Kottulinsky de Kottulin et Krzizkowitz | |||||||||||||
7. Élisabeth Kottulinsky de Kottulin | |||||||||||||
15. Adelheid d'Attems-Heiligenkreuz | |||||||||||||
Les titres portés actuellement par les membres de la maison d'Orléans-Bragance n'ont pas d’existence juridique au Brésil et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le « chef de maison ».
Pour certains auteurs, comme Guy Coutant de Saisseval[4], elle est :
Cette titulature n'est cependant pas reconnue par tous les historiens. Philippe de Montjouvent considère ainsi que « du fait de la renonciation de 1908, les descendants du prince Pierre d'Alcantara (1875-1940) ne sont plus dynastes au Brésil et ne portent ni titres ni prédicats brésiliens »[7].
Les titres portés actuellement par les membres de la maison d'Orléans n'ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le « chef de maison ».
Ouvrages signés « Isabelle, comtesse de Paris »
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