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espèce de plantes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ipomoea pes-caprae, appelée patate à Durand à La Réunion et à l'île Maurice, et patate-bord de mer aux Antilles françaises, ou Ipomée pied-de-chèvre, ou encore corde-patate en Martinique, est une espèce de lianes rampantes de la famille des Convolvulaceae qui colonise la partie haute des plages des régions tropicales.
Règne | Plantae |
---|---|
Classe | Equisetopsida |
Sous-classe | Magnoliidae |
Super-ordre | Asteranae |
Ordre | Solanales |
Famille | Convolvulaceae |
Genre | Ipomoea |
Par contraction phonétique, la plante est aussi appelée patatran aux Seychelles, batatran à l'île Maurice.
C'est une plante très courante sur les bords de mer tropicaux, en particulier sur les plages de sable fin[1].
C'est une liane[2] pérenne qui développe à la surface du sol de très longues tiges rampantes angulaires ayant de 5 à 30 m de long. Elle se fixe dans le sable par des racines développées au niveau des nœuds. Elle peut former de grands tapis denses qui contribuent à stabiliser le sol.
La feuille simple et épaisse est obovale à elliptique et émarginée : sa forme rappelle l'empreinte d'un sabot de chèvre. Lors d'un fort ensoleillement, le limbe se replie légèrement le long de la nervure centrale afin de réduire l'évaporation.
La corolle infundibuliforme est rose taché de pourpre, d'un diamètre de 5 à 6 cm. La fleur ne reste épanouie qu'une seule journée.
Les fruits sont des capsules globulaires, de 10-15 mm de diamètre, à 4 valves brunes renfermant chacune une graine. Les graines mesurent entre 6 et 7 mm de long.
Ipomoea pes-caprae est pantropicale.
Elle se retrouve sur les hauts des plages des zones tropicales des océans Atlantique, Indien et Pacifique, et fournit un bon exemple de dispersion océanique.
Avec Melanthera biflora, Portulaca oleracea et Digitaria ciliaris, Ipomoea pes-caprae est une des premières espèces de plantes à coloniser les zones dégradées sous les tropiques[3].
Aux Antilles, les racines s'utilisent en décoction contre les coliques et les fièvres[4].
À La Réunion, la décoction de feuilles sert contre les inflammations, les rhumatismes, les crampes ; les jeunes feuilles écrasées permettent de faciliter l'extraction d'épines d'oursins.
Dans de nombreux pays, Ipomoea pes-caprae est un remède contre les inflammations, les coliques, la gonorrhée et les douleurs. Des chercheurs brésiliens ont montré que l'extrait méthanolique des parties aériennes avait une activité antinociceptive significative[5]. Des études phytochimiques préliminaires ont suggéré la présence de stéroïdes, de terpénoïdes, d'alcaloïdes, de flavonoïdes et des glycosides d'acides gras, nommés pescaprosides A, B, E, I-IX.
Ipomoea pes-caprae a pour synonymes selon Plants of the World online (POWO) (7 décembre 2020)[6] :
Selon Catalogue of Life (7 décembre 2020)[7] :
Selon Tropicos (7 décembre 2020)[8] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
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