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L'Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur (IHEMI), créé par arrêté du [1] du ministre de l'intérieur, est un service interne à ce ministère.
Fondation | |
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Prédécesseurs |
Sigle |
IHEMI |
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Type | |
Siège |
Paris (1, place Joffre) |
Pays |
Directeur |
Christophe Soullez (depuis ) |
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Organisation mère | |
Site web |
Il a pour mission d'assurer une formation commune aux cadres dirigeants civils et militaires du ministère de l'Intérieur, du ministère de la Justice, des Armées et des autres administrations ainsi que du secteur privé ; il réalise des programmes d'études et des produits de formation sur les questions de sécurité intérieure, de justice, d'intelligence économique et de gestion des crises. Certaines de ses formations sont ouvertes aux étudiants et jeunes professionnels (sessions régionales jeunes). Il forme notamment à la gestion de crise les sous-préfets et leurs collaborateurs, les préfets et les procureurs, les élèves de l'ENA et, désormais, de l'INSP. Il réunit régulièrement les membres du corps préfectoral dans des journées d'études et de réflexion (JER) à Paris.
Il a aussi pour mission de renforcer la coopération entre le ministère de l'Intérieur et le monde académique et universitaire, notamment sur les questions de prospective en vue d’identifier de grandes ruptures possibles à 10, 15 ou 20 ans, pouvant intéresser les forces de l'ordre. Il conduit des recherches en propre, notamment dans le domaine de la radicalisation (avec l'animation du Conseil de prévention de la radicalisation), de l'économie de la drogue ou des relations police-population et il finance des recherches dans le domaine de la sécurité intérieure avec le fonds de soutien à l'innovation (FIESP).
L’IHEMI accueille chaque année en formation entre 4 000 et 5 000 cadres du secteur public et du secteur privé sur deux sites, celui de l’École militaire et du Fort de Charenton[2].
L'IHEMI est né de la fusion de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ)[3], que dirigeait Hélène Cazeaux-Charles, et du Centre des hautes études du ministère de l’Intérieur (CHEMI), créé en 2010, que dirigeait Jean-Martin Jaspers.
L’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) avait été créé par Pierre Joxe en 1989. En 2019, le Premier ministre avait annoncé la disparition de l'Institut, entraînant des critiques[4]. Le Premier ministre avait indiqué qu'il s'agissait de « simplifier le paysage administratif par la réduction du nombre d’instances et de commissions »[5].
Le ministère de l'Intérieur, historiquement lié à l'INHESJ, avait alors proposé, en janvier 2020, de reprendre ses missions, à la disparition de l'établissement public administratif prévue à la fin de l'année 2020. L'ensemble des missions de formations et de recherche de l'INHESJ sont ainsi reprises par l'IHEMI, avec fusion avec le CHEMI dont la création avait, en 2010, coïncidé avec le rattachement de la gendarmerie nationale au ministère de l’Intérieur, avec pour mission de compléter et consolider les savoirs des cadres dirigeants, civils et militaires, du ministère[6].
Le premier directeur est le préfet Eric Freysselinard, nommé par arrêté du 29 septembre 2020[7].
L'IHEMI est chargé :
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