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organisme français d'État élaborant et mettant en œuvre la politique de sécurité routière De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Délégation à la sécurité routière (DSR), anciennement Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR), est un organisme français d'État créé en 1982, sous le nom de « direction de la sécurité et de la circulation routières », rebaptisée « délégation » en 2008, qui a pour mission d'élaborer et de mettre en œuvre la politique de sécurité routière.
Délégation à la sécurité routière | ||||||||
Création | 1982 | |||||||
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Énoncé de positionnement | organisme interministériel français | |||||||
Affiliation | Ministère de l'Intérieur | |||||||
Siège | Paris 18-20 rue des Pyrénées France |
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Ministres responsables | Gérald Darmanin (Ministre de l'Intérieur) Christophe Béchu (Ministère de la Transition Ecologique) |
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Direction | Florence Guillaume (Délégué interministériel à la sécurité routière) David Julliard (administrateur général [1]) |
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Agences filles | Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) Sous-direction de la protection des usagers de la route (SDPUR) Sous-direction de l'éducation routière et du permis de conduire (SDERPC) Sous-direction des actions transversales et des ressources (SDATR) Département de la communication et de l'information (DCI) Département du contrôle automatisé (DCA) |
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Site web | www.securite-routiere.gouv.fr | |||||||
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Elle est placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et représentée par le Délégué interministériel à la sécurité routière (DISR), fonction exercée depuis par Mme Florence Guillaume, générale de gendarmerie[2].
En 1982, est créée la Direction de la sécurité et de la circulation routières, rattachée, à l’époque, au ministère chargé des transports.
En 2008, cet organisme prend le nom de Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR)[3].
En 2010, la DSCR est rattachée au ministère de l'Intérieur et est également mise à disposition du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, compétent en matière de réglementation technique des véhicules, de sécurité des infrastructures et d'équipement routier [4],[5]. Ce changement historique s'inscrit dans la continuité du tournant décisif de 2003, donnant priorité au volet répressif de la politique de sécurité routière. Michèle Merli, alors Déléguée interministérielle à la sécurité routière, explique cette décision : « Le ministère de l’Intérieur est l’un des acteurs historiques majeurs de la sécurité routière, et les récentes réformes administratives ont renforcé ses responsabilités en la matière. Ainsi, depuis le rattachement de la Gendarmerie nationale à l’Intérieur, il a autorité directe sur les deux forces chargées de faire respecter les règles de sécurité routière. Ce rapprochement permet de renforcer la cohérence de la lutte contre l’insécurité routière sur le terrain »[6].
En 2017, la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) change de nom pour devenir la Délégation à la sécurité routière (DSR).
La Délégation à la sécurité routière a pour missions[7] :
L'organisme interministériel s'appuie, pour la connaissance de l’accidentologie, sur l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), placé auprès du délégué.
L'organisation de la Délégation à la sécurité routière est régie par l'arrêté du [8]. Elle comprend :
En , le professeur et économiste Rémy Prud'homme, les associations 40 millions d'automobilistes et Fédération française des motards en colère (FFMC) accusent la Délégation à la sécurité routière de faire de la rétention d'informations sur les effets du passage de la limitation de vitesse sur route à 80 km/h. Il lui est reproché de ne pas fournir de statistiques précises et ciblées sur les seules voies concernées par le 80kmh[9].
Officiellement, l'évaluation de la mesure a été confiée au Cerema avec l'appui de l'Ifsttar, les deux organismes d'études et recherches reconnus en France comme experts de la sécurité routière. Ils rendent compte devant le comité des experts du Conseil national de la sécurité routière sur la méthodologie utilisée afin de produire une évaluation de la situation. Le Cerema a produit des bilans d'étape à 6 mois puis à 12 mois[10]. Les bilans d'étape de suivi et évaluation de la mesure[11] peuvent être trouvés au fur et à mesure sur le site de l'ONISR.
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