Institut national des métiers d'art
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L'Institut national des métiers d'art (INMA), association reconnue d'utilité publique et d'intérêt général, sous l'égide du ministère de la Culture et du ministère de l'Economie et des Finances. Sa mission est l'encouragement à la transmission des savoir-faire ainsi que l'étude, le soutien et la promotion des métiers d'art.
Institut national des métiers d’art
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Association loi de 1901 reconnue d'utilité publique |
Domaine d'activité |
métiers d'art et du patrimoine vivant |
Siège |
14, rue du Mail - 75002 Paris, France |
Pays | |
Coordonnées |
Président actuel |
Luc Lesénécal |
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Directrice Générale actuelle |
Anne-Sophie Duroyon-Chavanne |
Site web |
SIRET |
30633056400031 |
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Historique
La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie est fondée en 1889 par le directeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts, Gustave Larroumet, et un bijoutier de renom, Gustave Sandoz. Tous deux partagent la même passion : rapprocher créateurs et industriels, artistes et artisans d'art pour renouveler les arts appliqués.
Reconnue d'utilité publique en 1905, l'association change de statut et de dénomination sous l'impulsion du président de la République Valéry Giscard d'Estaing, en 1976, pour devenir la Société d'encouragement aux métiers d'art (SEMA). À l'initiative du Premier ministre François Fillon, la SEMA devient, en , l'Institut national des métiers d'art (INMA)[1].
Présidents
- Pierre Dehaye, alors directeur des Monnaies et médailles et auteur d'un rapport sur les métiers d'art[2], devient le premier président de la SEMA[3].
- Étienne Vatelot, luthier[réf. nécessaire][4], restaurateur et expert en violons et violoncelles, lui succède en 1981[5]. Fondateur de l'École Nationale de Lutherie de Mirecourt et du concours de lutherie et d'archèterie qui porte son nom.
- Pierre Chevalier, président du conseil de surveillance de Chevalier conservation, entreprise de restauration textile et ancien président du salon du patrimoine succède à Étienne Vatelot.
- 2010-2013 : Jean Michel Delisle, bronzier d'art, porte le projet de l'Institut national des métiers d'art et en devient le premier président en .
- 2013-2016 : Gérard Desquand, graveur héraldiste, maître d'art, meilleur ouvrier de France, président des Grands Ateliers de France et enseignant à l'École Estienne, lui succède en 2013.
- 2016-2019 : Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et des métiers d’art de 2001 à 2014[6]
- Depuis décembre 2019 : Luc Lesénécal, président des Tricots Saint-James
Un secteur reconnu par la loi
L'arrêté du [7] fixe une liste des métiers d'art composée de 198 métiers et 83 spécialités, répartis dans 16 domaines.
Les professionnels des métiers d'art
Ce sont des hommes et des femmes qui façonnent, restaurent, imaginent des pièces d'exception. Il s'agit d'objets uniques ou des petites séries, présentant un caractère artistique[8]. Ils peuvent exercer sous différents statuts : artisan, fonctionnaire, professionnel libéral ou artiste-auteur.
Un secteur actif de l'économie réelle
Les métiers d'art sont à la fois acteurs de proximité, puisqu'ils participent au dynamisme économique et touristique des territoires[9], et une vitrine du savoir-faire français à l'international. 38 000 entreprises sont inscrites dans les Chambres de métiers et de l'artisanat relevant du secteur des métiers d'art. Il s'agit de TPE, PME, manufactures ou maisons de luxe. Elles emploient près de 60 000 personnes. Au total, leur chiffre d'affaires se monte à huit milliards d'euros hors taxes dont 727 millions réalisés à l'export[10][Quand ?].
Le rôle de l'INMA
L'institut est chargé de valoriser, promouvoir et accompagner le secteur. Il contribue à l'élaboration de la réglementation et apporte une aide à la décision.
sous égide de l'État au service des métiers d'art
Parmi les missions qui lui ont été confiées par le ministère de la Culture et de la Communication, l'INMA assure depuis 2012 la gestion du dispositif « Maîtres d'art-Elèves » créé en 1994, destiné à la transmission des savoir-faire rares[11]. À ce jour[Quand ?] 141 professionnels ont reçu le titre de Maître d'art. La dernière promotion a été nommée en [12].
Gestion du label Entreprise du patrimoine vivant
Le label Entreprise du patrimoine vivant (EPV) est une marque de reconnaissance de l’État, mise en place pour distinguer des entreprises françaises entre autres, et des savoir-faire industriels et artisanaux d’excellence.
Depuis sa création en 2005, le label EPV met en lumière des entreprises uniques qui savent concilier l’innovation et la tradition, le savoir-faire et la création, le travail et la passion, le patrimoine et l’avenir, le local et l’international. Ce label d’État est rattaché au Ministère de l’Économie et des Finances et décerné par les préfets de la région. L’État a confié la gestion de ce label à l’INMA en 2019.
Tête de réseaux
Autour de réflexions et de projets, L’INMA rapproche les différents acteurs du secteur : les professionnels, les services de l’État, les collectivités territoriales, les chambres consulaires ou encore les établissements d’enseignement.
Pour y parvenir l’INMA s’appuie sur un réseau de correspondants en région et noue des partenariats avec des fondations et des acteurs privés.
Pôle Ressources et Intelligence Economique
Pour sensibiliser au secteur des métiers d'art et au patrimoine vivant et faire connaître ses différents métiers, l’INMA collecte, produit et synthétise l’information et la met à disposition de tous, via différents canaux : des publications (170 fiches métiers, des enquêtes régulières sur le secteur, des études et une lettre d'information), un centre de ressources en ligne abritant des milliers d'ouvrages, des périodiques, des dossiers documentaires et des annuaires spécialisés.
L’INMA alimente également une base de données formation qui recense des formations initiales et des formations pour adultes.
Notes et références
Voir aussi
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