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service d'inspection du ministère français de la Justice De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’inspection générale de la justice (IGJ) exerce en France, au nom du ministre de la Justice, le contrôle sur les services liés à la justice. Ses missions couvrent ainsi un champ particulièrement vaste, qui comprend l'exercice de la justice, en tenant compte du principe de la séparation des pouvoirs et notamment de l'indépendance de l'institution judiciaire[1].
Fondation | |
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Prédécesseur |
Inspection générale des services judiciaires (d) |
Forme juridique | |
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Domaine d'activité | |
Pays |
Chef de l'inspection générale |
Christophe Straudo (d) (depuis ) |
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Site web |
OpenCorporates | |
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Annuaire du service public |
L'inspection générale des services judiciaires est créée en 1965[2].
En 2010, les greffes sont intégrés au périmètre de l'inspection générale des services judiciaires[3].
En 2016, l'inspection générale de la justice qui regroupe les compétences jusqu'alors dévolues au sein du ministère de la justice à l'inspecteur général des services judiciaires, l'inspection des services pénitentiaires et l'inspection de la protection judiciaire de la jeunesse[4]. La Cour de cassation devait être concernée également, mais cette disposition est annulée par le Conseil d’État[5].
Au début des années 2000, le procureur de la République à Nice Éric de Montgolfier lance des enquêtes sur des dérives du juge Renard (utilisation des informations de casiers judiciaires et transmission des données à une loge maçonnique).
Le nouveau garde des sceaux, Dominique Perben, demande alors une enquête à l'IGSJ, qui conclut qu'Éric de Montgolfier doit partir[6]. Pour la première fois de l'histoire, le rapport de l'IGSJ est publié sur internet.
Ultérieurement le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) lance sa propre enquête et aboutit à des conclusions opposées à celles de l'IGSJ[7].
La mort de Zyed Benna et Bouna Traoré est à l'origine des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.
Le procureur de la République avait affirmé que les adolescents n'étaient pas poursuivis par les forces de l'ordre. L'enquête de l'IGS a démontré le contraire[8].
L'affaire Robert Boulin a connu un rebondissement en 2010 lorsque des scellés ont été déclarés volés ou perdus. L'intervention de l'IGS a permis de les retrouver [9].
En 2011, dans l'affaire Tony Meilhon, l'Inspection des services rend un rapport qui met en exergue une série de dysfonctionnements et d'erreurs[10].
L'enquête de l'inspection générale des services a fait suite aux propos du président Nicolas Sarkozy perçus par le corps magistral comme une ingérence. Une enquête a été diligentée[11].
Inspecteurs généraux des services judiciaires :
L’Inspection générale de la Justice est composée d’inspecteurs généraux, d’inspecteurs de la justice et de chargés de mission. Les inspecteurs généraux et inspecteurs sont recrutés, pour l’essentiel, parmi les magistrats de l’ordre judiciaire, les directeurs des services de greffe judiciaires, des services pénitentiaires, des services de la protection judiciaire de la jeunesse et des services pénitentiaires d’insertion et de probation[23].
L'IGJ est placée sous l’autorité d’un inspecteur général, haut magistrat, assisté de son adjoint ainsi que :
En 2022, l’IGJ compte 85 personnes dont 26 inspecteurs généraux magistrats et 6 inspecteurs généraux fonctionnaires[24].
Parmi les inspecteurs généraux :
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