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L'imagerie moléculaire est le nom donné à une discipline émergente d'imagerie, située entre la biologie moléculaire et la biologie cellulaire.
Elle vise essentiellement à observer le fonctionnement des organes et organismes in vivo par des moyens les moins invasifs possibles ou perturbant le moins possible les organismes observés ou les cultures de tissus produites à partir de ces organismes.
Les bases de cette discipline récente proviennent surtout des savoirs et savoir-faire acquis au cours des progrès récents de l'imagerie de fluorescence (encore non-transférable à l'être humain, car nécessitant une modification génétique des cellules pour leur faire produire des protéines fluorescentes), de la tomographie et de l'informatique appliquée au traitement d'image.
Il peut s'agir d'image fixe, de reconstitution 3D, d'images animées...
L'imagerie moléculaire regroupe des techniques d'imagerie ou des associations de différentes techniques permettant de visualiser, in vivo :
On utilise pour cela deux moyens éventuellement complémentaires :
Ces techniques permettent de
Pour chaque méthode, la qualité et finesse de l'image dépendent de nombreux facteurs, dont :
Bien que ces méthodes soient dites non-invasives, et qu'elles constituent un progrès remarquable dans l'imagerie, il reste parfois difficile d'être certain que le comportement de l'organisme ne soit pas modifié par les traceurs, ou les moyens d'investigation (ultra-sons, rayons X, radioactivité pour la TEMP et TEP) ou l'importance du champ électromagnétique généré par un scanner.
L'intercalibration des matériels et la comparaison de résultats provenant de techniques différentes pourra peut-être d'ailleurs aider à identifier la manière dont ces contraintes affectent ou non l'organisme, et à quelles échelles.
Un master européen[3] a été créé sur la base du réseau d’excellence EMIL (European Molecular Imaging Laboratories), fédérant depuis 2004 59 établissements de recherche (publique et privée).
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