Ignace Reiss

Ignace Reiss, né Nathan Markovic Poreckij^[1], aussi connu sous les pseudonymes de Ignace Poretsky^[2], Ignatz Reiss^[3], Ludwig^[4], Ludwik^[2], Hans Eberhardt^[5], Steff Brandt^[6], (1899 – 1937) était un espion soviétique d'origine juive, né en 1899 à Pidvolotchysk (Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Ukraine) et décédé en 1937 à Lausanne (Suisse). Il opéra dans des pays tiers dont il n'était pas ressortissant dans les années 1920 et les années 1930^[7].

Ignace Reiss

Biographie

Naissance	1899 Pidvolotchysk
Décès	3 septembre 1937 ou 4 septembre 1937 Lausanne
Nom de naissance	Nathan Markovic Poreckij
Nationalité	polonaise
Activités	Révolutionnaire, espion

Autres informations

Partis politiques	Parti communiste de l'Union soviétique Parti communiste de Pologne
Distinction	Ordre du Drapeau rouge

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Biographie

Le 4 septembre 1937, il est assassiné près de Lausanne par le NKVD quelques semaines après avoir publiquement annoncé sa défection à Joseph Staline^[8],[9]. Il était un ami d'enfance de Walter Krivitsky ; son assassinat influença la défection de l'agent Whittaker Chambers quelques mois plus tard.

Les polices suisse et française soupçonnèrent Sergueï Efron, le mari de la poétesse russe Marina Tsvetaïeva en exil en France, et Mark Zborowski, d'être mêlés à cet assassinat.

Bibliographie

• 1995 : Ignace Reiss, vie et mort d'un révolutionnaire, par Daniel Künzi, 53 minutes, TVSR, TVSI, Planète.

Dans la culture populaire

• Son assassinat apparaît dans le roman Symphonie en rouge majeur.

Liens externes

• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Dictionnaire historique de la Suisse
• Notices d'autorité :

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  • WorldCat
• Sa lettre de rupture avec Staline : Lettre au Comité Central du Parti Communiste de l'Union Soviétique
• Un assassinat à Lausanne, article du journal suisse Le Temps (2009)
• « Ignace Reiss » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.

Notes et références

1. (en) « Reiss, Ignatius », Project Chronos (consulté le 8 septembre 2010)
2. (en) Elisabeth K. Poretsky, Our Own People : A Memoir of "Ignace Reiss" and His Friends, Londres, Oxford University Press, 1969 (lire en ligne), p. 1–2 (Letter), 7–26 (Childhood), 27–36 (Polish Party), 37–52 (Lwow), 53–71 (Berlin/Vienna), 72-85 (Prague/Amsterdam), 86-129 (Moscow), 103-107 (Richard Sorge), 130-155 (Europe), 156-207 (Moscow), 208-226 (Switzerland), 243-270 (Afterward), 271-274 (Epilogue)
3. Whittaker Chambers, Witness, New York, Random House, 1952 (LCCN 52005149, lire en ligne), p. 36 ("like rabbits from a burrow"), 47, 461
4. (en) Hede Massing, This Deception, New York, Duell, Sloan and Pearce, 1951 (lire en ligne), p. 98 et al.
5. Walter Krivitsky, In Stalin's Secret Service, New York, Harper & Brothers, 1939 (lire en ligne), p. 252
6. (en) Gary Kern, A Death in Washington : Walter G. Krivitsky and the Stalin Terror, Enigma Books, 2004, 505 p. (ISBN 978-1-929631-25-4), Natan 80, Steff Brandt 122 and 438
7. (en) William E. Duff, A time for spies : Theodore Stephanovich Mally and the era of the great illegals, Nashville, Vanderbilt University Press, 1999, 249 p., relié (ISBN 978-0-8265-1352-6, lire en ligne), p. 58
8. (en) Leon; Naomi Allen Trotsky, Writings of Leon Trotsky : 1937-38, Pathfinder Press, 1976, 511 p. (ISBN 978-0-87348-468-8), p. 457
9. (en) « ICL Decrees: No More "Reiss Factions" », internationalist.org, mars 2001 (consulté le 5 septembre 2010)

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