Le nom du genre Hydnora dérive du Grec ancienὕδνον («truffe»)[5],[6], en raison de la structure somatique de ce parasite racinaire[7].
L'un des plus petits génomes de plastes parmi les plantes à fleurs a été trouvé dans le genre Hydnora[8]. Par rapport au génome chloroplastique de ses parents photosynthétiques les plus proches, le plastome d'Hydnora visseri montre une réduction extrême à la fois de la taille (environ 27 kilo paires de bases) et du contenu en gènes (24 gènes semblent être fonctionnels)[9].
Hydnora abyssinica est vendue sur les marchés d'herbes d'Afrique australe au Mozambique[10] et en Afrique du Sud[11]. En Afrique du Sud, les Xhosa utiliseraient une fine pâte de rhizome d'Hydnora en poudre pour traiter l'acné et d'autres affections cutanées[12]. En Ouganda, les Hydnora spp. seraient utilisés comme aliments (fruits) et médicaments (rhizomes) contre la diarrhée, l'hypertension et le diabète[13] bien que ces affirmations n'aient pas été confirmées.
Les espèces suivantes sont répertoriées dans le gendre Hydnora[2]:
Germishuizen, G. & Meyer, N.L. (eds.) (2003). Plants of Southern Africa: an annotated checklist. Strelitzia 14.: i-vi, 1-1231. National Botanical Institute, Pretoria.
(en) Julia Naumann, Joshua P. Der, Eric K. Wafula, Samuel S. Jones, Sarah T. Wagner, Loren A. Honaas, Paula E. Ralph, Jay F. Bolin, Erika Maass, Christoph Neinhuis, Stefan Wanke et Claude W. dePamphilis, «Detecting and Characterizing the Highly Divergent Plastid Genome of the Nonphotosynthetic Parasitic Plant Hydnora visseri (Hydnoraceae)», Genome Biology and Evolution, vol.8, no2, , p.345–363 (ISSN1759-6653, PMID26739167, PMCID4779604, DOI10.1093/gbe/evv256)
V. L. Williams, M. P. Falcão et E. M. Wojtasik, «Hydnora abyssinica: Ethnobotanical evidence for its occurrence in southern Mozambique», South African Journal of Botany, vol.77, no2, , p.474–478 (DOI10.1016/j.sajb.2010.09.010)
V. L. Williams, E. M. Wojtasik et E. T. F. Witkowski, «Ethno-ecological evidence for Hydnora abyssinica occurring in Johannesburg and Durban traditional medicine markets», South African Journal of Botany, vol.77, no2, , p.268–279 (DOI10.1016/j.sajb.2010.08.005)
JANE F. NYAFUONO, REMIGIUS Z. BUKENYA et OLWA ODYEK, «Taxonomy and Ethnobotany of Hydnora in Lake Mburo National Park (uganda)», Israel Journal of Plant Sciences, vol.48, no2, , p.99–103 (ISSN0792-9978, DOI10.1560/NQBR-UN7F-464G-19WJ)
(en) JAY F. BOLIN, DARACH LUPTON et LYTTON JOHN MUSSELMAN, «Hydnora arabica (Aristolochiaceae), a new species from the Arabian Peninsula and a key to Hydnora», Phytotaxa, vol.338, no1, (ISSN1179-3163, DOI10.11646/phytotaxa.338.1.8, lire en ligne)