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évêque catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Humbert d'Albon (Humbertus de Albione[1]), mort après 1030, est un évêque de Grenoble de l'extrême fin du Xe siècle et du début du siècle suivant.
Évêque de Grenoble (?) Diocèse de Grenoble | |
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- | |
Naissance |
Date et lieu inconnus |
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Décès |
Avant Lieu inconnu |
Famille | |
Père |
Guigues (d) |
Mère |
Frédebourg (d) |
Fratrie |
Guigues (d) |
Parentèle |
Mallen (neveu) Humbert d'Albon (neveu) Guigues Ier d'Albon (neveu) |
Il est le fils du seigneur de Vion, dont la famille est à l'origine de la dynastie des Guigonides ou maison d'Albon. Il est dit Humbert Ier pour le distinguer d'Humbert II, évêque de Grenoble (1058-1070) et également issu de la même maison.
Humbert est le fils de Guigues de Vion, dit Guigues Ier († 996), et de Frédéburge/Frédebourg[2],[3],[4],[5],[6].
Sa parentèle est en partie connue à partir d'un acte de donation de 1012, se trouvant dans le Cartulaire de l’abbaye de Saint-Chaffre du Monastier et dans lequel il associe « de ma mère Frédebourg, de mon neveu Mallein et de mes autres neveux Humbert et Guigues. »[5]
Il semble être l’aîné de la fratrie[6]. Les aînés chez les Guigonides semblent quasiment toujours dénommé Humbert et être évêque, quand leur cadet porte le prénom de Guigues et hérite du titre de comte[7]. Il aurait ainsi pour frères Richard et Guigues II († av. 1009)[5], et sœurs, N. et/ou Sunifred[5] et Fredeburge[6].
Son frère a pour fils Humbert, évêque de Valence, et Guigues III, comte[5].
Poupardin indiquait « Mallen devait succéder, sur le siège épiscopal de Grenoble, à son oncle Humbert, fils de Frébourge »[2]. La sœur N. d'Humbert serait ainsi la mère de l'évêque Mallen (Mallein)[5],[6].
Humbert (Umbertus dans le Cartulaires dit de saint Hugues[8]) est mentionné comme évêque de Grenoble (Humbertus episcopus Gratianopolitanensis), vers 994[4],[6]. Bligny donne pour début de son épiscopat la date approximative v. 990[9]. Il semble avoir été élu avec le soutien de l'archevêque de Vienne, Thibaud, qui pourrait être un parent selon les hypothèses de Georges de Manteyer[3],[4]. Ce dernier indiquait que la succession à Isarn se serait déroulée avant la mort du roi Gondrand, soit avant la date adoptée par la tradition du [10].
Il semble participer au concile d'Anse de 994[11], aux côtés des prélats de la région considérés comme des fidèles du roi de Bourgogne, dont Thibaud de Vienne[12],[13], ainsi qu'au concile de 1025[13].
Il est mentionné aux côtés de sa famille — sa mère, Frédéburge, son frère Guigues et son neveu Humbert, évêque de Valence (Fredeburgis matris eius, Wiguonis fratris eius, Humberti episcopi de Valentia nepotis eius) — dans une donation de 996[4],[6],[14]. Il donne ainsi à Cluny et son abbé, Odilon, la moitié du château de Vizille, de la cité et de l'église[4],[14].
Son pouvoir permet de renforcer la puissance de sa famille en se faisant octroyé, ainsi qu'à sa mère et de ses neveux, Humbert et Guigues, le , par le roi Rodolphe III de Bourgogne, la moitié du château royal de Moras (Moras-en-Valloire) et les terres « de la vallée Vidreri à la villa de Cusen », dans le sud du Viennois[5],[15].
En 1012, il concède l'église de Saint-Laurent, ancienne nécropole épiscopale, à l'abbaye de Saint-Chaffre (Velay), avec le consentement de sa mère et de ses neveux, Humbert et Guigues et son neveu Mallen[4],[5],[16],[17]. Oublié dans le Regeste dauphinois, Ripart ajoute la mention du neveu Mallein (atque Malleno nepote)[5].
Noël Didier (1936) souligne que l'évêque « Humbert n'a pas laissé le souvenir d'un prélat dilapideur », ne faisant pas ou peu de lien avec l'enrichissement de sa famille contrairement à l'épiscopat de son successeur et neveu Mallen[4]. Ripart quant à lui souligne le lien entre les actions de l'évêque et le renforcement de la puissance foncière des Guigonides[5].
Au-delà de l'année 1025, Humbert ne semble plus mentionné[9]. Le site de généalogie Foundation for Medieval Genealogy le donne pour mort après 1030[6].
Mallen (Mallenus) lui succède sur le siège de Grenoble, probablement vers 1025[9],[6],[18]. Ce dernier est désigné comme son neveu[19],[5],[6].
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