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Hugo Gernsback, né le à Bonnevoie, une localité de l'ancienne commune d'Hollerich au Luxembourg et mort le à New York, est un romancier de science-fiction et homme de presse américain.
Nom de naissance | Hugo Gernsbacher |
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Naissance |
Hollerich (Luxembourg) |
Décès |
New York (États-Unis) |
Activité principale |
Romancier, nouvelliste, éditeur |
Distinctions |
Langue d’écriture | Anglais américain |
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Mouvement | Science-fiction |
Genres |
Œuvres principales
Il est le créateur du terme « science-fiction »[1], influencé par Jules Verne et H.G. Wells.
Hugo Gernsback est né le , à Bonnevoie, une localité de l'ancienne commune d'Hollerich, au Luxembourg.
Il émigre aux États-Unis en 1904. En 1908, il fonde la société d'édition Modern Electronics Publications. Il publie alors la revue de vulgarisation scientifique Modern Electrics, puis une revue pour les radio-amateurs, Radio News. En 1913, Modern Electronics Publications disparaît, et Gernsback fonde une nouvelle société nommée The Experimenter Publishing Compagny. En , il lance la revue Radio News, et, en , Amazing Stories, qui est la première revue de science-fiction (même si le terme n'existe pas encore). C'est dans ce premier numéro d'avril 1926 qu'il definit la "scientifiction". La crise de 1929 entraîne la faillite de son entreprise ; il en fonde aussitôt une nouvelle, nommée Gernsback Publications, avec deux filiales, Stellar Publishing et Techni-Craft Publishing[2].
C'est cette année-là qu'il fonde Science Wonder Stories dont l'éditorial, rédigé par Gernsback, ainsi que trois autres publications : Air Wonder Stories, Science Wonder Quaterly et Scientific Detective Monthly. L'année suivante, les publications Science Wonder Stories et Air Wonder Stories sont regroupées dans Wonder Stories[3].
Plus qu'à sa qualité d'auteur de science-fiction, c'est surtout à son dévouement à la cause du développement de la science-fiction qu'Hugo Gernsback doit sa célébrité. Il a notamment permis à de nombreux auteurs de science-fiction de faire leurs premiers pas dans les magazines qu'il a créés.
Le plus prestigieux prix de la science-fiction porte son nom, le prix Hugo. C'est le prix du fandom dont Gernsback fut l'instigateur dans les années 1930. Il sera récompensé par un Prix Hugo spécial en 1960 en récompense pour son travail d'éditeur.
Gernsback est aussi un inventeur et un entrepreneur dans le domaine de la transmission sans fil. Il sera détenteur de 80 brevets à la fin de sa vie en 1967.
Hugo Gernsback en tant qu'éditeur cherche la rentabilité de ses magazines et n'a que faire de la qualité littéraire des nouvelles qui y sont publiés. Il paie très mal les auteurs alors qu'il s'octroie un salaire annuel de 100 000 $. Barry N. Malzberg, auteur de science-fiction et éditeur de Amazing Stories (quand celle-ci n'était déjà plus en possession de Gernsback) le traite même d'escroc et insiste sur son manque de respect envers les auteurs[2]. Comme ses confrères éditeurs de pulps, revues bon marché fabriquées avec du très mauvais papier, il use de pratiques immorales pour rentabiliser ses revues. Ainsi, en ayant plusieurs sociétés d'édition, il peut en perdre une pour banqueroute mais racheter les biens intellectuels de celle-ci avec une autre et ainsi ne pas avoir à payer les auteurs. Ceux-ci ne touchent leur argent qu'à la parution de leurs nouvelles, et non lorsqu'elle est acceptée par l'éditeur. Enfin des nouvelles sont reprises d'une revue à l'autre, le titre et le nom des personnages sont changés et l'auteur ne touche rien[2].
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