Heizler est le fils du sculpteur Clément-Bernard-Hippolyte et de son épouse Julie Lecourt. Élève de Lequien, il débute au Salon des Refusés de 1846 et obtient la Médaille "honorable" en 1852. Il a collaboré de façon anonyme à la décoration du Louvre, des Tuileries et de l'Opéra de Paris[3]. Dès 1846, il installe son atelier au 182 rue de Charonne à Paris[4]. En, 1868, son atelier se situe 56 rue Oberkampf[5]. Pendant le siège de Paris de 1870, il contracte une bronchite aiguë et meurt des suites de cette maladie le [6].
Lion du Monument aux morts de 1870, ou La Défense du drapeau d'Aristide Croisy, 1900, bronze, Limoux[7],[8].
P. Didot, Explication des ouvrages de peinture et de sculpture de l'école moderne de France, exposés le 24 Avril 1818 dans le Musée royal du Luxembourg ., Paris, 1818-1937, 336p. (lire en ligne), p.252
Dubray, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants, Paris, Charles de Mourgues frères, , 576p. (lire en ligne), p.471
Louis de Laincel, Promenade aux Champs-Élysées - L'art de la démocratie - Causes de décadence - Le Salon de 1865: L'art envisagé à un autre point de vue que celui de M. Proudhon et de M. Taine, Paris, Collection XIX, , 160p. (lire en ligne).
Yves Devaux, L'univers des bronzes et des fontes ornementales: chefs-d'œuvre et curiosités, 1850-1920, Paris, Éditions Pygmalion, , 356p. (ISBN2-85704-042-3 et 9782857040422, lire en ligne), p.208.