Hilduin

Hilduin^[1] est un nom qui peut désigner plusieurs prélats :

• Hilduin (v. 780- † à Prüm entre 855 et 858), abbé de Saint-Denis de 815 à 840, archichapelain de Louis le Pieux, puis de Lothaire I^er[2] ;
• Hilduin (v. 810- † 860), abbé laïc de Saint-Martin de Tours à partir de 851, destinataire de deux lettres de Loup de Ferrières (n° 89 et 90, éd. Levillain) ;
• Hilduin († après 867), archichapelain de Charles le Chauve à partir de 854, abbé de Saint-Germain des Prés en 857, évêque prétendant de Cambrai (récusé par l'archevêque Hincmar de Reims) de 862 à 866 ;
• Hilduin d'Évreux, donné pour évêque du diocèse d'Évreux entre 864 et 870 ;
• Hilduin († 7 juin 877), abbé de Saint-Bertin le 19 juin 866, bibliothécaire de Charles le Chauve à partir de 870^[3] ;
• Hilduin, évêque de Liège en 920.

Notes et références

1. Anthroponyme masculin d'origine germanique (Hildwin), composé des éléments hild (« bataille, combat ») et win (« ami »), et porté à l'époque médiévale.
2. Léon Levillain, « Wandalbert de Prüm et la date de la mort d'Hilduin de Saint-Denis », Bibliothèque de l'École des chartes 108, 1950, p. 5-35.
3. Ferdinand Lot, « De quelques personnages qui ont porté le nom d'Hilduin », Le Moyen Âge, 1903 ; Joseph Calmette, « Les abbés Hilduin au IX^e siècle », Bibliothèque de l'École des chartes 65, 1904, p. 530-536 ; Ferdinand Lot, « Les abbés Hilduin au IX^e siècle. Réponse à M. J. Calmette », Bibliothèque de l'École des chartes 66, 1905, p. 277-280. En fait Hilduin « de Saint-Germain » et Hilduin « de Saint-Bertin » ne sont peut-être qu'une seule personne (thèse de F. Lot), et en tout cas la répartition des différentes étapes de carrière entre eux est très incertaine.