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ingénieur allemand De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hermann Brandl, aussi appelé Otto Brandl (1896 en Bavière en Empire allemand - à Munich en Allemagne), est un ingénieur et un agent des services de renseignement allemands durant la Seconde Guerre mondiale.
Il devient ingénieur et s’installe en 1925 à Bruxelles où il faisait déjà du renseignement.
Le colonel Friedrich Rudolf commande l'Abwehrleitstelle Frankreich, dès juin 1940, et installe ses bureaux à l'Hôtel Lutétia, boulevard Raspail à Paris. Il fait venir Brandl à Paris en juillet. Il sera chargé de créer des officines pour protéger ses agents et les financer. Les différents postes de l'Abwehr, nommés Abwehrstelle ou Ast, se trouvent en zone occupée à Saint-Germain-en-Laye, Angers, Bordeaux et Dijon. Avec l'occupation de la zone Sud en novembre 1942, trois nouveaux postes sont créés à Lyon, Marseille et Toulouse. Henri Lafont le patron de la Gestapo française de la rue Lauriston est placé sous le commandement direct de Hermann Brandl, et de son adjoint le capitaine Wilhem Radecke. Puis en 1942, Henri Lafont se mettra à la disposition de Karl Bömelburg[1].
Au printemps 1941, le bureau est un succès et emploie plus de 400 personnes[2]. Tout était fait sans factures, sans connaissances du nom du vendeur ou l’origine des marchandises. Les transactions se faisaient en numéraire.
Göring demandait de rafler tout ce qui était possible de voler en utilisant ou en créant des filières avec le marché noir.
« Si les Français n’ont pas de quoi manger, je leur enverrai des vieilles selles de cosaques, les Russes en ont bien bouffé. »
Hermann Brandl sera arrêté le à Munich et incarcéré à la prison de Stadelheim. Il sera retrouvé pendu dans sa cellule le .
Deux toiles authentifiées d'Alfred Sisley, Allée de peupliers aux environs de Moret-sur-Loing et Le Chemin des Petits Près à By, temps d'orage, sont retrouvés en 1949 avec d'autres tableaux chez un particulier à Kölblöd en Bavière. Elles auraient été acheté au marché noir ou saisi par Hermann Brandl[3].
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