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hépatiques De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hepaticophyta · Hépatiques, Marchantiophytes
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Viridiplantae |
Infra-règne | Streptophyta |
Super-division | Embryophyta |
Les Marchantiophytes ou Hépatiques (Marchantiophyta, Hepaticophyta ou Hepatophyta ou Hepaticae), forment le taxon des embryophytes (plantes terrestres) qui a conservé le plus de caractères « ancestraux » [réf. nécessaire].
Les Marchantiophytes comptent 9 100 espèces dans le monde, dont 312 en France[3].
Le terme Marchantiophyta vient de Marchantia (d'après Nicholas Marchant, un botaniste) et de φυτόν (phytón, « végétal »)
Les hépatiques sont généralement de petite taille et peu spectaculaires.
Leur appareil végétatif est formé d'un large ruban chlorophyllien ramifié dichotomiquement et appliqué au substrat[réf. souhaitée]. Ce gamétophyte est constitué de deux couches de tissus différenciés. En coupe transversale on y voit plusieurs types de cellules parenchymateuses. La lame chlorophyllienne de certaines hépatiques communes est aplatie, avec des lobes qui rappellent ceux du foie, d'où le nom vernaculaire d'hépatique[4]. Cet aspect explique qu'elles ont été utilisées pour les maladies du foie en vertu de la théorie des signatures[5].
Leurs principales synapomorphies (caractères dérivés propres) sont :
Elles colonisent des milieux humides et ombragés comme les troncs ou les branches des arbres, milieux pierreux ou sols proches de sources, cours d'eau, mares[réf. souhaitée]. Elles sont parfois subaquatiques.
Les Hépatiques sont une des constituantes de la Bryoflore épiphyte corticole (ou foliicole en zone tropicale humide)[8].
Parmi les éphiphytes, on trouve :
Une grande partie des hépatiques sont mycorhizées par des champignons (Glomerales)[réf. souhaitée], ce qui permet aussi probablement à certaines d'entre elles de mieux survivre dans les écosystèmes froids (toundra, taïga et localement en Antarctique[9]).
Dans l'ancienne classification, elles étaient séparées en[3] :
Dans la nouvelle classification, les Marchantiophytes sont divisés en trois classes[3] :
Les Marchantiopsida constituent la lignée la plus primitive et comprend environ 485 espèces[10].
Leur morphologie est de type thalloïde (thalle opaque et souvent épais), leur face inférieure est en contact avec le substrat et possède des structures unicellulaires, les rhizoïdes, leur permettant de se fixer au substrat. Leur croissance est dichotome et due à des cellules apicales (il n'y a pas de méristème). Ils ne possèdent pas de stomates mais des pores aérifères ouverts en permanence. Ces pores débouchent dans une chambre aérifère permettant ainsi la respiration et la photosynthèse. Il n'y a pas non plus de tissus conducteurs vrais, la conduction a lieu de cellule à cellule.
Reproduction :
La classe des Jungermanniopsida comprend environ 6 800 espèces[réf. souhaitée]. Ces espèces ressemblent extérieurement aux Bryopsida, constituant des axes feuillés à insertion bilatérale ramifiée[réf. souhaitée]. Elles s’en distinguent par quelques caractères macroscopique : sporophyte possédant une soie hyaline et couronné par une capsule sans péristome ni opercule, absence de coiffe, symétrie dorso-ventrale des tiges feuillées. Beaucoup d'espèces étant couchées sur un substrat (formant un thalle translucide, peu épais), il s'ensuit que la ligne de feuilles en position ventrale (vers le sol), d’où partent généralement aussi les rhizoïdes, soit ne porte plus du tout de feuilles, soit porte des feuilles plus ou moins réduites (nommées « amphigastres »)[11].
Le gamétophyte est un axe cylindrique rampant qui porte des excroissances ou lobes de plusieurs types : dorsaux, latéraux, grand lobe ventral [réf. souhaitée].
Le sporophyte est plus volumineux, il est constitué d'un suspenseur : la soie et d'une capsule terminale qui s'ouvre par quatre valves (synapomorphie du groupe) [réf. souhaitée].
Selon ITIS (11 mars 2017)[12] :
Selon NCBI :
Selon une autre source[réf. nécessaire] :
Selon une autre source[réf. nécessaire] :
Quelques images illustrant la diversité des hépatiques :
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