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Henriette Dibon, née le à Avignon et morte le dans cette même ville[1],[2], est une écrivaine et poétesse camarguaise, une des fondatrices du Riban de Prouvènço. Elle écrivait sous le pseudonyme Farfantello.
Naissance | |
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Décès | |
Pseudonymes |
Farfantello, Felibresso di Farfantello |
Nationalité | |
Activités | |
Rédactrice à |
Membre de |
Académie de Vaucluse Lou Flourege (d) |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Frédéric-Mistral (d) () Grand prix littéraire de Provence (d) () Prix Valentine de Wolmar () Grand prix de littérature de l'Académie de Vaucluse () Prix Amic () Prix Broquette-Gonin () |
Sa famille est originaire de la Biscaye[2]. Elle est la fille de Louis Dibon, employé puis directeur de la Compagnie de tramway. Sa mère, couturière de formation, est femme au foyer[3].
Elle étudie à l'école de la Croisière puis au collège de jeunes filles de la rue Palapharnerie, où elle passe son brevet élémentaire[2].
Brillante en anglais, elle souhaite devenir professeure de lycée, mais ne peut accomplir son rêve. Elle entre alors en 1921 dans une manufacture de chaussures où elle gagne sa vie comme comptable[3],[2].
Dans les années Trente, elle est journaliste à L'Eclair de Montpellier[3]. Par la suite, elle est comptable d'une propriété viticole gardoise avant d'intégrer la librairie Valat de Montpellier au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Pour finir, elle trouve un emploi de comptable dans une fabrique avignonnaise de bonbons avant de devenir archiviste du musée du Palais du Roure (ancien hôtel de Baroncelli-Javon) d'Avignon[1],[3].
Elle entretient une relation complexe avec Maurice Troillet, homme politique suisse de 1932 à 1961[3].
Elle découvre le Flourège, une société félibréenne avignonnaise, et commence à écrire en provençal. En 1921, un de ses poèmes est remarqué et doit orner le monument aux morts municipal. Cette reconnaissance locale lui permet d'intégrer dès lors les cercles félibréens et de développer une intense vie sociale parmi les félibres et les gardians, et ce, malgré son statut de femme célibataire[3]. En 1924, elle est parmi les fondatrices Lou Riban de Prouvènço (Le Ruban de Provence) avec le soutien de la comtesse d'Adhémar, une association toujours active selon son site[4].
En 1925, elle devient maîtresse du gai savoir du Félibrige[2].
Toute sa vie, elle rédige une autobiographie non éditée, Pour ne rien oublier, dont elle dépose le manuscrit à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence[3].
L'école primaire Farfantello dans le quartier du Pont-des-Deux-Eaux à Avignon a été construite en son hommage.
Le service de gériatrie de l'hôpital Henri-Duffaut porte également le nom de Farfantello.
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