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magistrat, jurisconsulte, archéologue, épigraphiste belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Schuermans, de son nom complet Henri Charles Anne Paul Guillaume Schuermans, est un magistrat, jurisconsulte, archéologue et épigraphiste belge, né à Bruxelles le et mort à Liège le .
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Henri Schuermans est le fils d'Henri Joseph Schuermans, procureur du roi à Bruxelles entre 1823 et 1830, puis avocat auprès la Cour d'appel siégeant à Bruxelles, né à Bruxelles le et mort dans la même ville le [1] et de Pauline Thérèse Adrienne de Contreras (1804-1885). Il est le cousin de François-Théodore Schuermans, conservateur au Musée d'histoire naturelle de Bruxelles (1797-1858).
Henri Schuermans s'est marié le à Namur avec Marie Émilie Mathilde Grégoir (1833-1913).
Henri Schuermans a fait des études de droit à l'université de Bruxelles. Il est reçu docteur en droit en 1847. Il est couronné en 1845 au concours universitaire de 1843-1844 pour son mémoire sir l’Histoire de la lutte entre les patriciens et les plébéiens à Rome depuis l'abolition de la royauté jusqu'à la loi Licinia, par laquelle les plébéiens eurent accès au Consulat[2].
Peu de temps après, il est entré au Ministère de la Justice où il est attaché au service de la législation. Six après avoir été reçu docteur en doit, il débute dans la magistrature en commençant des fonctions de juge à Nivelles, le .
Il est ensuite, Procureur du Roi à Namur le , , à Hasselt, le , à Liège, le , puis Conseiller à la cour d'Appel de Liège, le , Président de Chambre, le , enfin premier Président de cette Cour, le . Il a conservé cette fonction jusqu'à sa limite d'âge, le et pris alors sa retraite.
Henri Schuermans est un archéologue reconnu. Il commence ses publications archéologiques en 1862 avec l'article Notice sur les monuments du Limbourg antérieurs au moyen âge publié dans Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie. La même année, il commence des recherches archéologiques dans les tombes de Fresin et de Walsbetz, dans le Limbourg qui ont permis de trouver des antiquités, en particulier une fiole en verre en forme de grappe de raisin. Il s'est attaché à reconstituer le mobilier funéraire des tumulus que les cultivateurs avaient fait disparaître. Il a consacré six articles à ces recherches.
Il s'est ensuite intéressé aux substructions des villas belgo-romaines de la Hesbaye et d'Outre-Meuse qui ont été l'objet de nouvelles publications. Il a publié de petites monographies sur certains objets.
En 1866, il commence à publier des études d'épigraphie en commençant par une étude sur Menues inscriptions du Musée de Liège. En 1867, il publie un vaste recueil de Sigles figulins dans lequel sont répertoriées 6 000 marques de potiers romains. Ses travaux d'épigraphie ont duré jusqu'en 1899. Il fait paraître Épigraphie romaine de la Belgique.
Il s'est intéressé dès 1867 à l'archéologique préhistorique en faisant paraître une première étude sur Antiquités de dolmens et autres monuments de pierres brutes.
Il aborde la numismatique en 1869. Il va faire un relevé des découvertes monétaires aux Pays-Bas avant et jusqu'au XVIIIe siècle. Ces différents travaux ont paru dans la Revue belge de numismatique.
Entre 1872 et 1874, il a publié cinq articles sur la découverte d'antiquités à Eygenbilsen en démontrant leur origine étrusque.
Entre 1878, il consacre une première étude sur les anciens grès et verres liégeois. Sur les grès, il publie six articles entre 1878 et 1886, plus particulièrement sur les poteries de Raeren, ainsi qu'un recueil intitulé Mille inscriptions des vases de grès dit flamand.
Entre 1883 et 1893, il publie douze lettres pour retracer l'histoire l'industrie liégeoise de la verrerie, en particulier Lettres sur les verres fabriqués aux Pays-Bas à la façon de Venise et d'Altare.
Il a publié deux études sur les généalogies des familles Thier et Somzé de 1884 à 1886. Il a aussi remis deux articles sur une étude intitulée Anciens chemins et monuments dans les Hautes Fagnes.
Dans ses Biographies il s'y montre un critique parfois sévère en traitant à fond les travaux qu'il analyse.
Le nombre de ses publications diminue à partir de 1887. Il écrit des dissertations sur Les remparts romains d'Arlon et de Tongres, en 1888, 1889, 1890 et 1893. Il avait déjà publié deux études sur le même sujet en 1876 et 1877. En 1890, il reprend une étude sur les Antiquités trouvées en Belgique. La même année il consacre une note sur l’Invasion des Chauques en 176.
Il écrit des articles sur La Belgique antérieure au moyen âge en 1893, Le perron républicain - Ambroise-Joseph Janson en 1894, Les Aduatiques sur la Meuse en 1895, La Meuse en 1897.
Il s'est ensuite consacré essentiellement à des études sur les anciennes abbayes belges et à des recherches sur sainte Julienne de Cornillon. Ses dernières publications sont À propos de l'église de Villers et une introduction de deux pages pour le Catalogue de l'Exposition de l'Art Ancien au pays de Liège en 1905.
Il a été membre de plusieurs sociétés savantes :
Il a été rapporteur de travaux archéologiques pour ces sociétés. Il a publié dans plusieurs publications scientifiques, comme le Bulletin monumental, le Dictionnaire archéologique de la Gaule, la Revue nouvelle, la Revue de l'Instruction publique, etc.
Il a siégé jusqu'à sa mort à la Commission royale des monuments, d'abord pour le Limbourg, puis pour la province de Liège.
« Schuermans (Henri-Ch.-A.-P.-G.) », dans Bibliographie nationale : Dictionnaire des ecrivains Belges et catalogue de leurs publications 1830-1880, t. III N-U, Bruxelles, P. Weissenbruch éditeur, (lire en ligne), p. 397-401
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