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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Porphyre-Henri Labitte, né à Abbeville le , mort au château de Blangermont le , est un homme politique français.
Henri Labitte | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– (3 ans, 9 mois et 26 jours) |
|
Élection | 8 janvier 1882 |
Circonscription | Somme |
Député français | |
– (5 ans, 10 mois et 7 jours) |
|
Élection | 20 février 1876 |
Réélection | 14 octobre 1877 21 août 1881 |
Circonscription | 1re d'Abbeville |
Législature | Ire, IIe et IIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Centre gauche |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Albert-Alexandre Carette |
Maire de Blangermont | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Abbeville |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Blangerval-Blangermont |
Nationalité | Française |
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Fils d'Alexandre-Porphyre Labitte, ancien magistrat, et de Mélanie-Charlotte Cochet, il s'adonna aux études scientifiques et principalement aux sciences naturelles. Il fut successivement préparateur au Muséum, au Collège de France, à l’École de Médecine, se trouva en relations avec plusieurs savants distingués, et fut un des organisateurs du musée Orfila. En même temps, il collaborait au Journal de l'Instruction publique et à la Revue de Paris, dont son frère Charles Labitte, le critique, était un des principaux rédacteurs.
Républicain modéré, Labitte, qui était devenu, en 1848, capitaine d'état-major de la garde nationale, combattit, les armes à la main, l'insurrection de juin et fut blessé. Après le coup d’État de 1851, il retourna à Abbeville, fut nommé administrateur du Musée, devint président de la loge maçonnique, maire de Blangermont, et s'occupa de travaux littéraires et scientifiques. Pendant la guerre de 1870, il organisa des hôpitaux temporaires pour les blessés et les malades.
Élu membre du conseil général de la Somme le , il fut sans succès candidat aux élections sénatoriales de , puis il se présenta, le suivant, à la députation, dans la 1re circonscription d'Abbeville, et fut élu membre de la Chambre des députés par 8 804 voix (15 383 votants, 19 555 inscrits), contre 6 440 à M. Courbet-Poulard, ancien représentant, monarchiste. M. Labitte prit place dans les rangs de la majorité républicaine, vota avec le centre gauche, et fut des « 363 » pendant la Crise du 16 mai 1877. À ce titre, il obtint sa réélection, le , avec 9 554 voix (16 573 votants, 19 641 inscrits), contre 6 923 au candidat officiel, M. Cornuau. Il reprit sa place parmi les modérés de la gauche, se prononça contre le ministère Rochebouët, pour le cabinet Dufaure, pour l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, pour le retour des Chambres à Paris, contre l'amnistie plénière, pour l'invalidation de l'élection Blanqui, pour les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, etc. Réélu député, le , par 10 157 voix (11 910 votants, 19 246 inscrits), Labitte soutint la politique opportuniste, et passa presque aussitôt de la Chambre au Sénat. En effet, le , il fut élu sénateur de la Somme par 557 voix sur 923 votants : Albert-Alexandre Carette le remplaça comme député le suivant. Membre de la gauche sénatoriale, M. Labitte prêta au gouvernement le concours de ses votes, et opina notamment pour la réforme du personnel judiciaire, pour le l'établissement du divorce, pour les crédits du Tonkin, etc. Il succomba, en 1885, aux suites d'une congestion pulmonaire.
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