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cycliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Fournier, né le au Mans et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un pilote automobile, coureur cycliste, pilote de vitesse moto et aviateur français.
Nom complet | Edmond Henri Fournier |
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Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Mans (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine (France) |
Nationalité | Français |
Qualité | pilote automobile, coureur cycliste, motocycliste |
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Découvert par Frédéric de Civry, il commence sa carrière en course sur vélo (en 1886, chez Adolphe Clément, avec un championnat de France junior à la clé), grand-bi, motocyclettes et tricycles. En 1898, il est le premier importateur de motocycles sur le sol américain, où il découvre le Canadien Jake De Rosier (en) (futur recordman mondial de vitesse moto en ), qu'il convainc de venir courir un temps en France[2].
En 1900, il termine premier des motocycles dans la dernière étape de Paris-Toulouse-Paris (Limoges-Paris, sur de Dion-Bouton), et il dispute la coupe Gordon Bennett comme mécanicien embarqué de Fernand Charron, sur un trajet Paris–Lyon (les deux hommes manquent de peu un accident mortel à 100 km/h dans une descente de dix kilomètres avant Lyon, quand un Saint-Bernard adulte vint s'encastrer entre le châssis et la roue[3]), à la suite de laquelle Charron le place un temps chez son beau-père Adolphe Clément-Bayard[4]. Il remporte la victoire sur motocycle de Dion-Bouton lors de la dernière étape Limoges-Paris du Paris-Toulouse-Paris.
En 1901, il commence à évoluer sur Mors et il remporte d'emblée deux courses d'importance depuis Paris, sa notoriété lui permettant à l'époque de participer à quelques courses aux États-Unis où il décide d'émigrer un temps (après quelques séjours préalables), notamment à Narragansett Park (en) (Pawtucket, Rhode Island) et à Coney Island, tout en servant d'instructeur aux éventuels pilotes américains intéressés par cette marque française[5]. C'est alors qu'il manque de se faire écraser par un train, près de New York, sa voiture Mors étant détruite dans le choc de la collision[6]. Il devient vice-président de la Fournier-Searchcomont Cie et réussit dès la fin 1901 à rouler à 112 km/h sur la piste de Buffalo à Coney Island (NY).
Au milieu des années 1900, il cesse un temps toute compétition pour vendre des Hotchkiss puis des Itala (ce qui lui permet de participer aux régates nautiques de Paris-Trouville à bord d'un Hotchkiss racer en 1904[7]), mais il revient courir sur route en 1907. Il cesse définitivement la course automobile en 1908 et il apprend à voler à Châlons-sur-Marne en . En août, il participe sur un biplan Voisin à moteur Itala de 50HP à la Grande Semaine d'aviation de la Champagne, le premier meeting mondial d'avion, organisé en Champagne, concentrant 41 avions, pour 30 pilotes de 6 nationalités. Trop lourd, il s'écrase lors du meeting à Reims et une nouvelle fois, plus tard, lors de la Grande Quinzaine de Port-Aviation. Sa santé se dégradant progressivement alors à partir de 1913, il ne peut qu'assumer des actions de volontariat durant la Première Guerre mondiale.
À la fin des hostilités, il fonde avec son frère Achille les Établissements Fournier pour construire à son tour des automobiles à Levallois-Perret, mais il décède alors rapidement de maladie.
Henri Fournier et ses frères, Achille et Maurice effectuent leur apprentissage en mécanique dans l'atelier de leur père[8].
Maurice ( Le Mans- à Ruaudin près du Mans, mort à 30 ans), de neuf ans le cadet d'Henri est champion du monde motocycliste, détenteur de plusieurs records après des débuts dans cette spécialité en 1901. À la mi-, il devient Champion de France et Champion du Monde des 10 kilomètres à Motocyclettes en battant Alessandro Anzani au vélodrome Buffalo lors du Prix cycliste de la République sur une Clément. En 1904 il entame un tour d'Europe en Oldsmobile[9]. En 1907, il participe au Kaiserpreis alors qu'il dirige L'Automobile Magazine, se classant huitième sur Itala. La même année il gagne le Grand Prix d'Épernay[10]. En 1910, il participe à des courses sur une voiture de sa conception. Il décède en 1911 avec son mécanicien embarqué Georges Louvel[11] lors du Grand Prix des Vieux Tacots (car organisé par l'ACO) sur une Corre La Licorne de 1906 : au sixième tour du circuit sartois, sa roue avant droite se vrille (essieu cassé et capot détaché) faisant verser le véhicule sur la gauche[12].
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