Henri Dodier
enseignant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Edouard Dodier, né le à Vendôme, mort le , dans le XIVe arrondissement de Paris, enseignant français en mathématiques, inspecteur d'enseignement sous le régime de Vichy.
Henri Dodier
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Biographie
Résumé
Contexte
Originaire de Vendôme, fils d’Auguste Dodier, professeur au lycée de Vendôme[1] et de Marie Jouannault, Henri Dodier est élève au lycée de Laval[2], puis étudiant en sciences en 1903. Il obtient l’agrégation de mathématiques en 1911[3]. Soldat en 1904, il accède au grade de lieutenant lors de la Première Guerre mondiale où il obtient la croix de guerre. Il participe[4] à la commission d'expériences d'artillerie à Gâvres vers la fin de 1917-1918[5] en particulier par des travaux sur les calculs de trajectoires pour le tir contre les avions.
Censeur des études au lycée de Besançon en 1919, professeur de mathématiques au lycée de Nantes en 1919, proviseur du lycée de Belfort en 1921, puis du lycée français de Dusseldorf en 1923, il devient capitaine en 1925. Il est proviseur du lycée David-d’Angers à Angers en 1925, puis au lycée du Parc à Lyon en 1931, puis proviseur du lycée Saint-Louis à Paris en 1937[6].
Proche du régime de Vichy, il remplace comme inspecteur de l’académie de Paris Marcel Abraham, relevé de ses fonctions le [7]. Adjoint du directeur de l’enseignement secondaire[8] en zone occupée pendant l’Occupation (1940-1944), puis inspecteur général de l’enseignement secondaire en mathématiques, il sert d’agent de liaison[9] entre monseigneur Suhard, originaire de la Mayenne, et Jérôme Carcopino pour un système de financement de l’école privée catholique, par des subventions de l’État, en [10],[11].
Il est relevé de ses fonctions et mis en retraite en 1945, à l'âge de 63 ans[12]. Son successeur sera Gustave Monod, nommé par arrêté du [13]
Inspecteur général honoraire de l’Instruction publique, il est élu membre de l’Académie du Maine en 1958[14].
Son frère Jean Dodier (1893-1981) est Polytechnicien, il réalise aussi plusieurs publications pour l'artillerie française[15]. Ingénieur, il est inspecteur de l'Administration générale des phares de l'ancien Empire ottoman.
Distinctions
Il est chevalier de la Légion d’honneur en 1926 au titre militaire, puis officier en 1937.
Publications
- Lycées français de Düsseldorf. Discours prononcés aux distributions solennelles des prix de 1924 et de 1925. [Discours prononcé par M. Angelloz le . Discours prononcé par M. H. Dodier le .]. Paris, E. M. Lelièvre, 1925. In-8°, 32 p. Discours prononcés aux distributions solennelles des prix de 1924 et de 1925 ;
- Mémorial de l'Artillerie française, Imprimerie Nationale, Méthodes de calcul des trajectoires, 1927; avec Georges Valiron, Calcul des trajectoires curvilignes par arcs et des altérations d'après les méthodes américaines, 1927[16] ;
- À la recherche de la paix scolaire : Quelques souvenirs sur S. É. le cardinal Suhard, archevêque de Paris, années 1940 à 1949... Lettre-préface de M. Jérôme Carcopino, Laval : Goupil, 1953, in-16, 71 p.
Bibliographie
- Stéphanie Corcy-Debray, Jérôme Carcopino, un historien à Vichy, Paris, L’Harmattan, 2001, (ISBN 2296224636).
- Claude Singer, Vichy, l'université et les juifs, Paris, Les Belles Lettres, 1992, (ISBN 2251380175).
Notes et références
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