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chef d'orchestre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Defossé, né à Nogent-sur-Seine le et mort le dans le 10e arrondissement de Paris[1], est un chef d'orchestre, professeur, pianiste et compositeur français.
Nom de naissance | Henri Émile Jean-Baptiste Defossé |
---|---|
Naissance |
Nogent-sur-Seine, France |
Décès |
Paris, France |
Activité principale | Chef d'orchestre, professeur |
Activités annexes | Compositeur |
Lieux d'activité | Paris, Alger |
Collaborations | Guillaume Apollinaire, Serge de Diaghilev et les Ballets russes, Orchestre lyrique de Radio-Paris, Opéra de Paris |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Gabriel Fauré |
Enseignement | École Niedermeyer |
Élèves | Pierre Béguigné, Roger Pénau |
Distinctions honorifiques | Légion d'honneur |
Répertoire
De son nom de naissance Henri Émile Jean-Baptiste, Henri Defossé (souvent orthographié Henry Defosse pendant sa carrière), est né à Nogent-sur-Seine. Élève de Gabriel Fauré, il compose un certain nombre de pièces pour piano dans sa jeunesse.
En 1907, il épouse la cantatrice Elisabeth Protopopova, avec qui il se produit dans des récitals de mélodies russes notamment.
À partir de 1918, il donne des cours de direction au Conservatoire de Paris. C'est à cette époque que Guillaume Apollinaire rédige le livret d'un opéra-bouffe, Casanova[2],[3],[4], achevé fin août et destiné à Defossé, qui en écrit la musique du premier acte, juste à la mort du poète de grippe espagnole qui fit échouer le projet. Picasso avait été pressenti pour les décors[5]. En 1946, Francis Poulenc envisage de mettre le livret en musique, mais est vite oublié.
Defossé est le chef d'orchestre préféré de Diaghilev[6]. Defossé mène les Ballets russes au Théâtre du Colisée de Londres en 1918 et l'année suivante quand l'ensemble de Diaghilev se produit au Théâtre de l’Alhambra toujours à Londres[7]. Defosse et Ernest Ansermet, en sont les directeurs musicaux, jusqu'à ce qu'à la fin de la saison, Adrian Boult ne succède à Ansermet. Defosse dirige la première de La Boutique fantasque musique de Rossini, arrangée et orchestrée par Respighi, le [8] avec décors et costumes d'André Derain.
Dans les années 1920 Defossé continue à diriger l'orchestre des Ballets russes, et parallèlement à l'Opéra de Paris (1919–1926). Replaçant André Caplet au dernier moment, il y débute par la création à l'Opéra du Martyre de saint Sébastien le , avec Ida Rubinstein. Puis s'enchaînent les représentations de Boris Godounov ([9]) et de La Khovanchtchina[10] avec Chaliapine (), les premières données par le chanteur russe. Ensuite se sera Brocéliande d'André Bloch ([11]).
Il assure aussi la création du ballet de William Walton, The triumph of Neptune, écrit pour Diaghilev, au Lyceum Theatre de Londres le [12], et celle du Fils prodigue, ballet de Prokofiev, avec des décors de Georges Rouault, par les Ballets russes à Paris, le .
Il enregistre, sur le label Odeon puis sous l'étiquette Columbia, essentiellement des accompagnements de pièces d'opéra, par exemple avec Germaine Lubin dans Wagner (1929), mais aussi, en , à Londres, pour le label Edison Bell, Petrouchka, le ballet d'Igor Stravinsky, qu'il avait dirigé en 1919. Sa carrière semble se terminer dans les années 1930, mais il réapparaît à la fin des années 1930 en Algérie, où il dirige la société des concerts symphoniques (une dizaine de concerts par an), comme directeur du Conservatoire d'Alger et dès 1944, comme le chef d'orchestre de diffusions radiophoniques de Radio Alger[13].
Parmi ses élèves figurent Pierre Béguigné, Roger Pénau et Djemal Rechid Rey.
Henri Defossé repose au cimetière du Montparnasse[14].
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