Henri Bugnet
homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Bugnet, né le à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et mort le à Neuilly-sur-Seine, fut maire de Besançon en 1939-1940, de 1940 à 1944 et de 1947 à 1950.
Henri Bugnet
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Louis Théron (d) |
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(à 51 ans) |
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Biographie
Résumé
Contexte
Naissance et jeunesse
Henri Jean Auguste Bugnet nait le à Montceau-les-Mines où son père, Léon Marie Bugnet, est employé aux contributions indirectes. Sa mère, Jeanne Malterre, est sans emploi[1].
Il perd son père[2],[3] à l'âge de 18 ans. Ce dernier décédant le , à Villefranche-sur-Saône[3].
Alors qu'il est encore étudiant, Henri intègre l'armée comme engagé volontaire, le 2 janvier 1918. Il participe à la campagne contre l'Allemagne avant d'être démobilisé, le 23 octobre 1919[2].
Il épouse Marie Bocard le , dans le 6e arrondissement de Lyon[1].
Parcours politique
Avocat à la Cour d'appel de Besançon, il se lance en politique. Secrétaire parlementaire de Julien Durand[4],[5], il s'inscrit au parti radical-socialiste dont il devient le dirigeant dans le Doubs[5].
Premier adjoint au maire[4],[6], Henri Bugnet est élu maire de Besançon le , à la suite du décès de Charles Siffert[6]. Il quitte brièvement ses fonctions lors de sa mobilisation[7],[5]période durant laquelle il est remplacé par l'adjoint Charles Fesselet[7].
Il reprend son poste fin 1940[5],[7]. Il sera confirmé par le préfet[7], puis par l'amiral Darlan, le 24 mai 1941[5], par la suite, il rejoint le Comité local de Libération[8]. Il exerce ses fonctions jusqu'au date de la libération de Besançon[5].
Henri Bugnet est alors suspecté de collaboration[5],[8],[9],[10]. Le Comité locale de libération lui reproche d'avoir apposé sa signature sur une affiche appelant à la dénonciation des juifs[8],[9],[N 1], et souhaite le faire passer devant un comité d'épuration[9]. Il sera blanchis quelques mois plus tard[5],[8],[10]. C'est le docteur Jean Mairey, nouveau commissaire de la république, qui fit le choix de le rétablir dans ses fonctions[9].
En 1947, devenu membre du Rassemblement du peuple français et à la tête d'une coalition hétéroclite, il est réélu maire de Besançon contre Jean Minjoz, maire sortant[11],[12],[13]. À l'origine, il était second sur la liste de R. Charlier[14].
Décès et postérité
Il décède à Neuilly-sur-Seine, le 20 juin 1950, à l'âge de 51 ans[1],[15], à la suite d'une intervention chirurgicale effectuée dans une clinique[15].
Aujourd'hui, l'un des quais de Besançon porte son nom[16].
Notes et références
Voir aussi
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