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magistrat français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Bernard (né le 8 octobre 1899 à Arles, mort le 15 février 1986[3]) est un magistrat français ayant fait carrière dans les colonies avant de rejoindre la France libre au cours de la Seconde Guerre mondiale. À la Libération, il est juge au Procès de Tokyo.
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La Contemporaine (F delta res 0874, F delta res 0874)[1],[2] |
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Henri Bernard a obtenu sa licence en droit à la faculté d’Aix-en-Provence. Il a ensuite exercé dans les colonies françaises. Tout d'abord en tant que substitut du procureur de la République à Conakry (1931) puis comme procureur de la République au tribunal de Bangui (1938), de substitut du procureur général (1941) et d’avocat général (1943)[4]. Il manque de compromettre sa carrière en rendant justice en faveur de Noirs dans des affaires les opposant à des Blancs. Cependant, il bénéficie du soutien du ministre des colonies Georges Mandel[5].
Bernard prend le parti de la France libre lorsqu'une rébellion éclate à Brazzaville le 28 août 1940. Il est alors condamné à mort par contumace en juillet 1941, par le tribunal militaire de Gannat. Nommé colonel, il exerce pour la France libre fonction de commissaire du gouvernement à Beyrouth. À la suite d'un désistement du magistrat Henri Heimburger, il est nommé procureur général au Procès de Tokyo tandis que Robert Oneto l'assiste en la qualité de procureur adjoint[5]. Ces deux magistrats n'ayant pas une pratique suffisante de l'anglais, ils ont recours aux services du professeur Jacques Gouëlou[4].
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